Encore une fois, DeMarcus Cousins pète un plomb et se fait expulser

DeMarcus Cousins a encore fait des siennes. Le joueur s'est faire exclure d'une rencontre pour la quatrième fois de la saison après avoir donné un coup.

Encore une fois, DeMarcus Cousins pète un plomb et se fait expulser
DeMarcus Cousins est un jeune joueur bourré de talent. Drafté en cinquième position par les Kings, en 2010, il est l’un des pivots les plus prometteurs de la NBA. Seulement, voilà, DeMarcus Cousins est une vraie tête de lard. Un joueur sanguin, impulsif, capable de péter un boulon au point de sortir complètement de son match. Il n'est pas rare de voir ses adversaires, conscient de son caractère, le provoquer légèrement pour éviter de subir les posters dunks du pivot de 2,11 mètres toute la soirée, lorsque ce dernier à la main chaude et… la tête froide. La main chaude, Cousins l’avait, hier, face aux Bucks. 24 points (à 10/12) et 10 rebonds en 28 minutes. Le genre de statistiques qui vous amène à une autre époque, celle où les intérieurs affichaient 20 pts et 10 rbds, chaque soir. Les Kings étaient alors au coude-à-coude avec les Bucks, équipe candidate au playoffs à l’Est. Mais DeMarcus Cousins a le sang chaud. 3 minutes encore à jouer dans le dernier quart-temps. Le pivot des Kings s’est retrouvé au sol suite à un contact avec Mike Dunleavy. Mécontent du traitement qui lui est réservé, il échange alors quelques amabilités avec le banc de Milwaukee avant de rejoindre son banc. Le jeu n’a pas encore repris que DeMarcus Cousins prend sa 12ème technique de la saison pour s’être chauffé avec Dunleavy. Le match se poursuit, Cousins cherche le joueur des Bucks, le trouve et lui assène un coup de coude derrière la tête. La star des Kings est expulsée par les arbitres. Les Kings s’inclineront de deux points sans leur meilleur intérieur, alors que jusqu’ici, DeMarcus Cousins dominait la raquette de Milwaukee, privée de Larry Sanders. Pour Mike Dunleavy, à l’origine du pétage de plomb de Cousins, le joueur de 22 ans n’a fait que pénaliser son équipe :
« Je ne vais même pas commencer à raisonner avec quelqu’un comme ça. Je ne sais pas par où commencer. Je ne sais même pas ce qui s’est passé à la base (sur la première action). J’essayais juste de le bloquer et plusieurs joueurs sont tombés. Il y a le temps mort puis il commence à aboyer. On essaye de jouer et il me met un coup de coude dans la tête, » explique Mike Dunleavy au Sacramento Bee avant d’enchaîner : « Il vient se mettre face à moi, toujours en train d’ouvrir sa bouche vous savez. Il devrait laisser les gens tranquille. Nous sommes ici pour jouer au basket. »
DeMarcus Cousins n’est pas un voyou, mais il est plutôt assez agité et peine à garder le contrôle de ses émotions. Il s’agissait hier de sa quatrième exclusion de la saison, évidemment personne ne fait pire dans la ligue. Il y a un peu plus d’un mois il avait été envoyé au vestiaire pour avoir contesté de manière trop significative les décisions des arbitres. Son coach, Keith Smart ne sait plus où donner de la tête avec son joueur :
« Qui sait ce qui se passe dans sa tête ? J’aimerais pouvoir le comprendre et savoir comment ça marche. Mais malheureusement je ne suis pas ce genre de type. »
En trois saisons NBA, DeMarcus Cousins s’est autant distingué par son talent balle en main que par son comportement troublant. De quoi fatiguer ses coéquipiers, qui ne veulent plus parler de l’attitude de Cousins à l’image de Jason Thompson :
« Je préférerais parler de comment nous aurions pu mieux jouer. C’est un sport d’équipe, mais je ne peux pas donner de conseil. Des psychologues vous donneraient une meilleure réponse que moi. »
DeMarcus Cousins aurait-il besoin d’un psychologue ? Le pivot est encore jeune (22 ans) mais il devra mûrir vite s’il envisage de porter, un jour, la franchise sur ses épaules. Tout n’est pas à blâmer chez lui, le pivot est fort, très fort. Mais il n’aura pas éternellement le pardon de ses coéquipiers, ses fans et mêmes ses adversaires.