James Harden ou l’art de piéger les défenseurs

Pour son entraîneur Kevin McHale, si James Harden score autant, c'est parce qu'il sait mieux que quiconque provoquer des fautes.

James Harden ou l’art de piéger les défenseurs
Depuis le début de la saison, James Harden est sur un rythme de 27 points par match. Un tempo de All-Star. Voire de MVP. Depuis les finales de 2012 disputées par le Thunder, lors desquelles il tournait à 12,4 points par match à 37,5% au shoot, il a pris une nouvelle dimension. Et pour son entraîneur, ses performances sont directement liées à son aptitude à provoquer des fautes.
« Il sait comment provoquer des fautes. Dans notre ligue, les règles sont faites de telle sorte que l'on ne peut absolument pas toucher les gars dans la raquette », a déclaré Kevin McHale, dans des propos rapportés par Gary Washburn au Boston Globe.   Puis d'ajouter : « Il est vraiment très fort. Il a des mains très puissantes et il les garde devant lui (quand il drive, ndlr). Pour l'adversaire, c'est vraiment tentant d’essayer de lui prendre le ballon. Tout le monde tombe dans ce piège et attrape ses bras. Et il tire des lancers-francs ».
Pour le coach des Houston Rockets, il ne s’agit pas simplement d’un simple savoir-faire, mais d’un authentique travail d’artiste.
« Savoir comment provoquer des fautes est un art, et c'est un art très dur à enseigner ».
Kevin McHale ne dit pas si c'est lui qui a enseigné cet art à James Harden. La modestie sans doute...