Jayson Tatum continue de nous faire rêver

Soudainement bombardé jeune leader offensif des Boston Celtics, Jayson Tatum a délivré sous la pression pour sa première sortie en playoffs

Jayson Tatum continue de nous faire rêver
Mais imaginez seulement ce qu’aurait pu faire Jayson Tatum, statistiquement parlant, s’il avait eu une saison complète avec les responsabilités d’un Donovan Mitchell ou d’un Ben Simmons. Son coéquipier Shane Larkin faisait d’ailleurs récemment comprendre que le jeune ailier regrettait parfois de ne pas avoir pu bénéficier des mêmes conditions que ses camarades rookies. Il ne s’est pas plaint de sa situation – il joue pour un candidat au titre ! – mais il est simplement pressé d’avoir lui aussi un plus grand rôle à jouer en attaque. Les playoffs arrivaient donc à point nommé. Kyrie Irving (genou) est absent, Gordon Hayward (cheville) aussi. Une opportunité idéale pour lui et les jeunes joueurs de l’effectif. Ils vont avoir l’occasion de se mettre en valeur, de se comporter en patrons le tout sans pression. Parce que personne ne s’attend à ce que la franchise du Massachusetts aille loin sans ses deux stars. S’ils sortent vite, ce n’est pas grave, ce n’est que l’apprentissage. Mais l’expérience sera bénéfique dans tous les cas. Elle peut être encore plus importante pour Jayson Tatum, jeune joueur capable de scorer de plein de manières différentes alors qu’il n’a que 20 ans et quelques mois de NBA dans les jambes. Mais comme Simmons la veille, le natif du Missouri avouait ne « pas être nerveux du tout. » Il était juste excité. Pressé d’en découdre. Et de découvrir. Car il paraît que tout ça est tout nouveau pour lui, ce qui semble pourtant tellement improbable en le regardant jouer. Ses huit points d’entrée en disaient long sur sa sérénité. Encore une fois, il a donné l’impression d’être là depuis deux, trois ans. Comme à chaque fois qu’il foule un parquet. Ses stats personnelles (13,9 points, 5 rebonds, 43% à trois-points) sont moins flatteuses que celles de plusieurs rookies cette saison. Mais il est peut-être quand même le joueur le plus doué de sa promotion – la draft 2017. Certainement le plus prometteur. Et il l’a montré pour son premier match de playoffs. Il était fort dès le début. Un peu plus en retrait par la suite. Puis à nouveau performant dans les moments les plus importants. Car c’est aussi l’une des forces de Tatum : il brille quand son équipe a besoin de lui. Il est déjà « clutch », attribut essentiel à toute superstar qui se respecte. Le gamin a marqué des paniers cruciaux que ce soit dans le quatrième quart temps (dont un tir à trois-points) ou en prolongation. Il a aussi collé un block décisif dans les toutes dernières secondes de la partie. Cela fait donc 19 points, 10 rebonds, 4 passes et un différentiel de +9 en 44 minutes pour le jeune homme. Entre lui et Jaylen Brown, les Celtics ont quand même deux stars en puissance… de moins de 22 ans. Ça fait rêver. Encore et encore.

Les highlights de Jayson Tatum

https://twitter.com/NBA/status/985637132957077504