Butler ne se mettra pas en grève

Jimmy Butler ne se mettra pas en grève s'il n'est pas tradé. Les discussion avec le Heat se poursuivent pour éviter une situation cocasse à la reprise.

Butler ne se mettra pas en grève
Soyons clair, Jimmy Butler veut toujours quitter les Minnesota Timberwolves. Simplement, les dernières informations d'ESPN confirment que le All-Star pourrait débuter la saison avec son équipe actuelle, rangeant au placard toute menace de boycott ou de "grève". Selon Adrian Wojnarowski, Butler est conscient des difficultés des Wolves à monter un trade acceptable pour eux alors qu'ils ne souhaitaient pas son départ à la base. Certes, Tom Thibodeau n'a pas toujours été de bonne volonté, mais quelques unes des offres sorties dans la presse peuvent être considérées comme raisonnables (Jimmy Butler vs Khris Middleton, par exemple). Dans tous les cas, s'il n'est pas tradé avant la reprise, dans 15 jours, Butler enfilera la tunique des loups. Possiblement jusqu'à la fin de la saison si "Thibs" continue d'essayer de le convaincre de rester. On imagine quand même que la situation risque vite d'être compliquée pour tout le monde. Pas sûr que le public de Minneapolis ménage et encourage un joueur qui a tenté de forcer la main à la franchise pour qu'elle le trade. Pas sûr que faire jouer 40 minutes tous les soirs ou presque à un joueur qui n'a qu'un départ en tête alors que l'on veut jouer les playoffs, soit l'idéal.

Le Heat ne lâche pas l'affaire

C'est apparemment l'échec des négociations avec le Miami Heat, le partenaire de discussion le plus sérieux, qui a mené à cette évolution. Les deux franchises étaient, toujours selon Woj, proches d'un accord. Des demandes spécifiques de la part des Wolves auraient fait capoter l'affaire. Il semblerait qu'ils aient absolument demandé à inclure Josh Richardson et un pick, ce que le Heat a refusé. Les négociations devraient se poursuivre dans les jours qui viennent. Il reste à Jimmy Butler quatre mois pour être tradé, sans quoi il devra rester dans le Minnesota jusqu'à cet été avant d'entrer sur le marché des free-agents.