LeBron James : son nouvel empire à 100 millions

LeBron James veut définitivement montrer qu'il est "plus qu'un athlète".

LeBron James : son nouvel empire à 100 millions
LeBron James a toujours vu grand. Sur le terrain, il chasse ce « fantôme » qui a joué à Chicago, pour reprendre son expression. En dehors, il a toujours ambitionné d’être le plus grand athlète businessman, mais aussi un leader sur les thématiques sociales et sociétales, une voix qu’on entend. Ses prises de position après le meurtre de George Floyd ou sa réaction à ce qu’a subi Bubba Wallace, sont les dernières preuves d'une implication sans faille qui l'avait même vu carrément créer une école. Pas étonnant donc de le voir se lancer dans son nouveau projet : devenir un géant médiatique, qui ambitionne de bouger les lignes socialement et culturellement. C’est dans cette optique qu’ils ont levé 100 millions de dollars d’investisseurs, avec son ami et partenaire Maverick Carter, apprend-on dans un article de Bloomberg. Le but, développer leur société de média, SpringHill Company. Celle-ci regroupe leur trois entreprises : SpringHill Entertainment, Uninterrupted LLC et the Robot Company, une agence marketing. Avec cette nouvelle entité, ils veulent proposer quelque chose de différent, et en parfaite adéquation avec les combats que LeBron James mène en dehors des terrains :

« Ils la décrivent comme une société de média avec un projet assumé et sans remord : un producteur et un distributeur de toutes sortes de contenus qui donneront la voix à des créateurs et à des consommateurs à qui les choses ont toujours été imposées, qui ont été ignorés ou négligés », écrit Jason Kelly, de Bloomberg BusinessWeek.

Sans surprise donc, cette nouvelle entreprise fait écho et participera au combat socio-politique de LeBron James. Et les médias, particulièrement mainstream, sont clairement un domaine où la lutte contre le racisme systémique doit être menée. On peut penser ce qu’on veut de la star des Los Angeles Lakers en tant que joueur. Et même en tant qu’homme. Mais on ne peut lui reprocher ni un manque d’investissement ni un manque de cohérence. Certes, il veut devenir une puissance médiatique autrement que par son simple nom, mais il veut aussi en faire profiter tout le monde :

« Je parle des choses que je connais, sur lesquelles je suis éduqué. (…) Je veux améliorer la vie des gens - peu importe la couleur de la peau, la race ou quoi que ce soit. »