Procès : L’avocat de Derrick Rose malmène la plaignante

Le procès pour viol de Derrick Rose a démarré sur les chapeaux de roue avec le témoignage de la plaignante, rapidement bousculée par le camp du meneur des New York Knicks.

Procès : L’avocat de Derrick Rose malmène la plaignante
Le procès de Derrick Rose a débuté cette semaine est comme on pouvait s'y attendre, la plaignante (qui accuse le joueur des New York Knicks de l'avoir violée en compagnie de deux autres hommes) a rapidement été mise sous pression par l'avocat de l'ancien MVP. On se gardera bien de se prononcer sur la véracité du témoignage de la victime supposée, relayé ci-dessous par Diana Moskovitz de Deadspin. Ce qui est certain, c'est que "Jane Doe" (elle a été autorisée à garder l'anonymat) a été chamboulée par son passage devant le jury/=.
"Elle n'était pas dans son état normal et ce dont elle se souvient, c'est d'être rentrée chez elle, d'avoir vomi et de s'être évanouie dans son lit. Elle se rappelle ensuite de flashs où plusieurs hommes étaient présents dans la pièce. Elle ne se rappelle pas des messages envoyés ce soir là. En revanche, elle se souvient du lendemain matin et de son réveil avec la gueule de bois, de sa robe par-dessus son cou, du lubrifiant partout sur elle et de la présence d'un préservatif usagé au sol. Pendant son témoignage, elle a pleuré et était à peine audible. Selon elle, si elle n'est pas contacté immédiatement la police, c'est parce qu'elle ne voulait pas être la raison pour laquelle quelqu'un irait en prison et elle ne voulait pas qu'il y ait de représailles".
C'est là que Mark Baute, l'avocat de Derrick Rose, a sorti le grand jeu et, sans scrupule, a bousculé la jeune femme pour mettre à mal son témoignage. Le juge a d'ailleurs dû, à plusieurs reprises, lui demander de calmer le jeu et de ne plus interrompre la plaignante.
"Baute lui a demande si ce soir là elle avait dit 'non', 'stop', 'je ne suis pas consentante', 'partez' ou 'sortez de chez moi'. Elle a répondu à chaque fois qu'elle ne s'en souvenait plus et a fondu en larmes. Les questions n'ont repris que quelques minutes plus tard. Il lui a ensuite été demandé pourquoi elle n'avait pas effectué de visite médicale post-viol, ni fait de dépistage pour une MST ou même simplement un test de grossesse. Elle a répondu qu'elle avait passé un examen médical et pris des photos de brûlures sur ses mains mais qu'elle les avait effacé. Enfin, Baute a rappelé au jury que si la plaignante avait été renvoyée de son poste, ce n'était pas à cause de cette affaire, mais parce qu'elle utilisait sans cesse le téléphone de l'entreprise à des fins personnelles".
Il reste encore environ une semaine de procès et des témoins doivent se présenter à la barre, aussi bien du côté de l'accusation que de celui de la défense. On notera tout de même les embrassades et manifestations de joie du camp de Rose, que toute la salle a trouvé particulièrement déplacées...