Pourquoi les Raptors de Chris Bosh avaient 7 ans d’avance sur le reste de la NBA

Avant que Chris Bosh ne parte à Miami, son équipe de Toronto avait des atouts qui auraient pu lui permettre de briller... en 2020.

Pourquoi les Raptors de Chris Bosh avaient 7 ans d’avance sur le reste de la NBA
Depuis qu'il a pris sa retraite, de manière contrainte et forcée pour des raisons de santé, Chris Bosh ne cache pas sa frustration. L'ancien joueur du Miami Heat regrette de ne pas avoir pu vraiment jouer dans cette nouvelle ère de positionless basketball, où son profil d'intérieur stretch lui aurait assuré de très belles années jusqu'à la retraite. Quand on y pense, Bosh était déjà un sacré joueur lorsqu'il était franchise player des Toronto Raptors. S'il est parti à Miami en 2010 pour former le trio des Tres Amigos avec LeBron James et Dwyane Wade, c'est parce que les Raptors ne parvenaient pas à devenir une place forte de l'Est. Et pourtant... David West, l'ancien joueur des Pacers et des Warriors, pense que cette équipe de Toronto, avec un tandem d'intérieurs Chris Bosh-Andrea Bargnani, aurait fait bien plus de dégâts aujourd'hui qu'au milieu et à la fin des années 2000. L'Italien, possiblement l'un des 1st picks à la carrière la plus décevante, était aussi un joueur très doué offensivement est capable de s'écarter.
"Aujourd'hui, Chris Bosh et Andrea Bargnani écraseraient la NBA. C'était presque impossible de défendre sur eux. Mais ça n'a pas marché parce que la NBA nous a laissé leur casser la gueule. Toronto est arrivé 5, 6 ou 7 ans trop tôt. Dans le jeu actuel, les Raptors casseraient tout parce qu'ils seraient protégés par les arbitres. [...] On pouvait leur attraper les deux bras à ce moment-là", a expliqué West sur BasketballNews.com.
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Entre 2003 et 2010, pendant la période durant laquelle Chris Bosh a porté le maillot des Raptors, ils n'ont disputé que deux fois les playoffs. Même bilan pour Bargnani, resté dans l'Ontario jusqu'en 2013. En 2007 et en 2008, Toronto était sorti au premier tour contre les New Jersey Nets et le Orlando Magic.

Si pour Andrea Bargnani, comme on l'a vu plus tard dans sa carrière à New York et Brooklyn, l'aspect mental a clairement été un handicap, Chris Bosh a eu l'intelligence de se positionner en troisième option à Miami en faisant parfois le sale boulot derrière LeBron et D-Wade. Résultat : deux titres de champion NBA. Malheureusement, on n'aura pas pu le voir rayonner dans la NBA du small ball à outrance où il aurait vraiment pu être une arme fatale pour beaucoup d'équipes ambitieuses.