Royce White est prêt à se battre pour jouer

Décidément, le feuilleton Royce White n’en finit plus de rebondir d’épisode en épisode. Espérons que l’histoire se terminera sur le terrain.

Théophile HaumesserPar Théophile Haumesser  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Royce White est prêt à se battre pour jouer
On rêvait que Royce White devienne l’histoire conte de fée de cette saison. Malheureusement pour lui, les choses ont très vite tourné au drame ou tout du moins à la saga type « Princesse Sarah ». Mais alors qu’on pensait que toute chance de le voir jouer un jour sur un parquet NBA était perdue, voici qu’il contre-attaque à nouveau. On apprenait aujourd’hui dans un article de nos confrères d’USA Today que Royce White entendait bien s’arracher pour pouvoir avoir une chance, même si elle est infime.
« Je ne vais pas laisser tomber sans me battre », a-t-il d’ailleurs confié à l’émission Real Sports de la chaîne américaine HBO.   « Je ne suis pas toujours venu à l’entraînement mais, à chaque fois que j’ai manqué à l’appel, c’était pour raison médicale », a-t-il ajouté.
Royce White, qui comme on le sait souffre de troubles obsessionnels, estime que sa condition est similaire à celle d’un joueur blessé physiquement. Quand il souffre d’une crise d’anxiété, il estime qu’il devrait être traité comme s’il souffrait d’une entorse par exemple. Pour l’instant, White n’a toujours pas joué le moindre match pour les Houston Rockets et le club texan commence sérieusement à se demander s’il n’a pas utilisé son 16ème pick lors de la dernière draft pour rien. Le point qui oppose les deux parties concerne la mise en place d’un protocole précis, encadré par un médecin indépendant pour déterminer quand White peut jouer et quand il n’est pas en l’état de le faire. Le joueur explique qu’il a besoin d’une tel cadre pour se sentir en confiance, mais l’équipe a pour l’instant toujours décliné.
« Si je devais jouer en NBA maintenant, sans que soit mis en place un protocole de ce type et sans mesures de sécurité, je mettrais alors ma santé en danger. Je risquerais ma vie », affirme-t-il.   « Qu’est-ce qui accompagne souvent les cas de problèmes mentaux qui ne sont pas traités ? L’alcool, la marijuana, les comportements suicidaires ou dangereux pour autrui. Voilà des choses que je ne suis pas prêt à risquer pour jouer au basket, pour gagner de l’argent ou pour acquérir de la notoriété. »  
Royce a conscience que son comportement peut paraître "gonflé" et que certains ne manqueront pas de penser qu'un simple rookie devrait avant tout se sentir heureux d'avoir une chance de pouvoir jouer en NBA plutôt que de dicter un mode de fonctionnement à une franchise, mais il s'en moque.
"Pourquoi est-ce que ma valeur en tant qu’être humain devrait être mesurée par le nombre de rebonds que j’ai pris ? Si je dis quelque chose de vrai, pourquoi est-ce qu’il faudrait des stats NBA en plus pour lui donner une validation ?"
Royce White a beau avoir envie de se battre, on a peur qu’il manque d’armes pour gagner ce combat là…
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