Air Jordans, Magic, Pump et Flight : le résumé sneakers de l’épisode 4 de The Last Dance

Air Flight Lite, Pump Omni Zone, Air Jordan V et VI, Converse Magic, toutes les sneakers cultes de l'épisode 4 de The Last Dance décryptées.

Air Jordans, Magic, Pump et Flight : le résumé sneakers de l’épisode 4 de The Last Dance
Petit recap de quelques sneakers aperçues lors de l'épisode 4 de The Last Dance sur la dernière saison de Michael Jordan aux Chicago Bulls. C’est parti et garanti 100% OG et 100% sans spoiler. La montée en puissance des Bulls vers leur premier titre NBA nous a permis de replonger dans la golden era de la culture sneakers.

It's Gotta Be The Shoe : Air Jordan V

On a terminé notre recap de l'épisode 3 sur une grosse contrariété prise par Craig Ehlo, en voici une nouvelle : 69 points sur la ganache, record en carrière pour Michael Jordan, le tout avec une Jordan 5 « Fire Red » aux pieds. Plus légère que la IV, le troisième modèle imaginé par Tinker Hatfield est un bonheur à porter : solide, bien équilibrée, avec une traction parfaite.  Et que dire de son apparence : les petites ailes sur la midsole représentant les peintures agressives des avions de chasse de la seconde guerre mondiale, le lacelock pour verrouiller le laçage, et la languette épaisse en 3M qui permet de briller sous les flashs ou les lumières des clubs. Icone populaire, elle explose aux yeux du grand public en étant portée dès le premier épisode de la saison 1 du Prince de Bel Air. Puis en faisant la couverture moins glorieuse d’un Sports Illustrated qui s’inquiétait des dérives violentes de l’industrie sneaker.  https://www.youtube.com/watch?v=P0VSwn6pedk Et même si Jordan perd encore en s'en prenant plein les dents en playoffs contre les Pistons, et ce pour la dernière fois, cette V qui fête cette année ses trente piges reste un modèle d’excellence, et permet de crier haut et fort : « It’s gotta be the shoes ! » 

La consécration : Air Jordan VI

To the victory goes gold. Enfin champion, MJ porte la Jordan VI dans son coloris le plus iconique : black / infrared. Tous les sneakerheads placent cette VI dans leur top 10 All-Time, et c’est plus que mérité. Du nubuck sur tout l’upper, une ligne parfaite inspirée par une voiture de course, un heel tab qui la rend ultra facile à enfiler, et ce rouge « infrared » qui est certainement la plus géniale couleur inventée par Nike.   Si elle est la première qui verra le trophée Larry O’Brien d’aussi près, et la première vendue en France au grand public, elle sera aussi la dernière Jordan avec le Nike Air sur le talon, la dernière avec la bulle d’air apparente, et la dernière mise en scène(s) par Spike Lee et son inénarrable Mars Blackmon (où l'on voit apparaître à la surprise générale le Piston John Salley). La fin d’une époque. Le début d’une dynastie. https://www.youtube.com/watch?v=WSeJ7Dxzclg

Le petit clin d'oeil : Air Jordan VII 

Ce quatrième épisode de The Last Dance mélange certaines images d’entrainement, et passe directement en 1992 avec un Michael Jordan un peu vénère dans une paire de VII « Bordeaux », qu’il portera au All-Star Game cette même année. Ce coloris sera surtout célèbre pour un moonwalk tout pourri lors d’une rencontre avec le seul autre MJ qui ait pu lui faire de l’ombre : Michael Jackson dans le mythique clip de Jam. https://www.youtube.com/watch?v=jTzcn2bZ-yQ

Le phénomène : Reebok Pump Omni Zone

Nous vous le disions hier : niveau sneakers, Dennis Rodman a été assez dissipé, et a pas mal voyagé parmi les équipementiers. Par contre, c’est en Reebok qu’il achève la période Bad Boys, et pas de la meilleure des manières. Toujours est il que cette Puma Omni Zone 2, très montante et massive, représente tout le meilleur des kicks basketball de l’époque. Avec en plus le petit ballon qui sert à gonfler le système d’amorti pour serrer le pied, quitte à couper toute circulation sanguine. Peu importe, cette Pump reste un must have absolu.      N’oubliez pas également que c’est la première version de la OmniZone (mais si rappelez-vous, celle portée par Dee Brown au concours de Dunk) qui est aux pieds de deux héros de cet épisode 4 : John Paxson, qui achève à lui tout seul les Lakers dans le Game 5 des finales, et Horace Grant qui nous aura bien fait rigoler avec son "straight up bitches" pour qualifier la façon dont les Detroit Pistons ont quitté le terrain sans même serrer la main des Bulls après s'être fait sweeper en 1991. Bon ok on l’avoue : Dee Brown était à ce moment une meilleure figure de promo que le Pax. https://www.youtube.com/watch?v=vopcHD1LiCo

La légère : Nike Air Flight Lite

Malgré son apparence très haute et robuste, la Air Flight Lite a marqué son époque comme étant une des plus légères qui soient. Parfait pour éviter les migraines et autres désagréments qui permettront à Scottie Pippen de s’élever tout en haut de la hiérarchie des joueurs NBA et même de devenir encore plus avec cette version noire : un champion.   https://www.youtube.com/watch?v=4qXkn3iqym4&feature=emb_logo

La fin d'une génération : Converse Magic

En 1991 MJ participe à la fin d’une ère. Les Pistons, la rivalité Bird - Magic. C’est ce dernier qui sera impuissant lors des Finales NBA pendant lesquelles il portera la Converse Magic, son dernier modèle signature chez la marque au chevron, et ce avant qu’il n’ait sa propre écurie. Si vous êtes nostalgiques des L.A Gear, alors cette Converse est pour vous. Les couleurs des Lakers, du « Magic » écrit un peu partout, du blanc classique (alors que les Bulls portaient en finales tous du noir, même à la maison), c’est la fin des 80's qui est symbolisée sur un seul et même modèle. La fin du showtime aussi, dépassé par la fougue, l’envie et la robustesse des Bulls programmés pour régner sur la décennie à venir. Et comme le dira si bien le Magic man : « there’s a new sheriff in town ».    Rendez-vous la semaine prochaine pour le recap sneakers de l'épisode 5 de The Last Dance.