Tony Parker : “Je n’ai pas trouvé de rythme”

Tony Parker a manqué son rendez-vous avec l'histoire. Si les Spurs ne sont pas passés loin cette fois encore, TP a accusé le coup.

Guillaume LarochePar Guillaume Laroche | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Tony Parker : “Je n’ai pas trouvé de rythme”
Tony Parker était remonté comme jamais avant ce Game 7 mais son corps ne lui a pas permis de donner tout ce qu'il aurait voulu donner. Cramé physiquement comme la grande majorité des joueurs des San Antonio Spurs, Tony Parker n'a pas fait un grand match : 10 pts à 3/12, 4 pds et 2 pertes de balles en 36 minutes. Plus aussi rapide sur ses drives, pas assez tranchant sur ses shoots, moins rapide dans ses déplacements et moins présent en défense, Tony Parker rend une pale copie niveau statistique, lui qui aurait certainement été élu MVP des finales s'il avait remporté ce foutu Game 6 mardi soir...
« C’est dur", déclarait Tony Parker à nos confrères de RMC.   "Tout le monde est très, très déçu. Je n’ai pas trouvé de rythme. Je ne veux pas trouver des excuses, mais c’est clair que je suis fatigué. L’ischio, ça joue… Je n’avais pas le même punch. J’ai essayé de faire ce que je pouvais. »
En toute fin de match, Gregg Popovich décide de laisser Tony Parker sur le banc pour priviligier les shooteurs. Manu Ginobili porte le cuir et perd la balle, achevant ainsi les derniers espoirs des Spurs.
"C’est juste une action. On est à -4. Il fallait des shooteurs. Pop voulait mettre les meilleurs shooteurs sur le terrain. On s’était mis d’accord. J’ai compris. On ne va pas polémique pour une action."
[superquote pos="d"]"Il n’y a pas à rougir ou à avoir de honte quand on perd contre Miami." Tony Parker[/superquote]Très très déçu, Tony Parker reconnaissait tout de même la valeur de ses adversaires du soir et mettait en avant les quelques détails qui leur ont coûté la victoire dans ce match décisif.
"Il n’y a pas à rougir ou à avoir de honte quand on perd contre Miami. Le seul truc, c’est qu’on peut avoir beaucoup de regrets sur le match 6. On avait 99% de chances de gagner avec +5 à 28 secondes de la fin. C’est ça qui me fait le plus mal.   Miami a bien joué. LeBron a fait son match. Mais quand Battier met ses trois points, tu te dis que c’est peut-être le destin et les dieux du basket… C’est bizarre, des fois. Ça n’enlève rien à notre saison. Il n’y avait pas grand monde pour parier sur nous."
Mais c'est bien cette défaite dans le Game 6 mardi soir qui restait le souvenir le plus dur alors que de l'autre côté du vestiaire, le Heat de Miami faisait péter les bouteilles de champagne.
"Ça restera la plus grosse défaite de ma carrière. Mais ça n’a pas affecté le match 7. On fait quand même un gros match ce soir (jeudi). C’était peut-être l’une des plus grandes finales de l’histoire de la NBA. On aurait pu entrer encore plus dans la légende. J’avais vraiment envie de le faire pour Tim (Duncan). Ça aurait été génial. C’est comme ça. Miami est champion, mais ils ne sont pas plus forts que nous."
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