Tyson Chandler n’en peut plus des Knicks

La mauvaise saison des New York Knicks joue sur le moral du guerrier Tyson Chandler. L'ancien champion NBA hésite à se barrer dès qu'il en aura l'occasion.

Tyson Chandler n’en peut plus des Knicks
Tyson Chandler est frustré. Fraîchement auréolé d’un titre de champion NBA, l’ancien joueur des Dallas Mavericks a rejoint la grosse pomme à l’été 2011 avec l’espoir de flirter à nouveau avec les sommets. Si la saison précédente fut encourageante (une demi-finale de Conférence et un titre de division), l’exercice en cours est un vrai cauchemar pour les New York Knicks. C’en est trop pour un compétiteur de la trempe de Chandler. Face aux Golden State Warriors, le pivot a lâché tout sa frustration sur Marreese Speights avant de se faire expulser par les arbitres. Plus tôt cette saison, il n’avait pas hésité à remettre en cause les choix de son coach, Mike Woodson, dans la presse. Cette nuit, les Knicks ont encore perdu malgré 18 rebonds de leur géant (14 prises de moyenne sur les 10 derniers matches). Une situation qui agace – c’est un euphémisme (et c’est même un euphémisme de parler d’euphémisme…) – Tyson Chandler.
« C’est important pour moi que l’on finisse fort (la saison). J’ai beaucoup plus de fierté que ça. Je ne veux pas cette situation ternisse tout ce que j’ai accompli durant ma carrière », résume le vétéran au New York Post.
Même si les New York Knicks ne sont pas encore éliminés de la course aux playoffs (ils sont onzièmes à six défaites de la huitième place tout de même), l’attitude des joueurs de Mike Woodson sur le parquet ne promet rien de bon pour cette fin de saison. Et Tyson Chandler l’a sans doute senti. La franchise a besoin d’un remaniement en profondeur (Hello, James Dolan) et le pivot ne sait plus trop s’il veut vraiment s’inscrire dans le projet à court terme des Knicks.
« Je vais réfléchir à tout ça durant l’intersaison, on a tous des décisions à prendre. »
Si Carmelo Anthony sera effectivement libre cet été – et hormis l’argent et la proximité de sa famille on ne voit pas quelles raisons pourraient le pousser à rester à New York – Tyson Chandler devra attendre un an (2015) avant de se retrouver free agent. A moins que le pivot réclame son transfert. Des joueurs de sa trempe ne court pas les rues en NBA. Notamment à l’ère du « small ball. » En transférant Chandler, les Knicks s’offriraient une certaine flexibilité financière (le salaire du joueur s’élève à 14 millions de dollars dans le cap) et peut-être même un choix de draft récupéré dans l’échange. Un luxe pour les New-yorkais qui se dirigent vers un chamboulement de l’effectif.