Gilbert Arenas libéré sous caution, il risque toujours gros

Gilbert Arenas est ressorti libre - sous caution - de son audience devant un juge, mercredi, après l'annonce de son arrestation par le FBI dans le cadre d'une enquête criminelle. Dans l'après-midi, on apprenait que l'ancien joueur NBA, devenu l'un des consultants et animateurs les plus clivants du pays, risquait jusqu'à 15 ans de prison.

Motif : Arenas est accusé d'avoir participé à la tenue d'un casino clandestin dans sa demeure d'Encino, en Californie. Il ne s'agit pas d'un tripot de bas étage, mais bien d'un lieu où se seraient déroulés des parties de poker à fortes mises et d'autres jeux illégaux, de concert avec Yevgeni Gershman, membre d'un réseau criminel israélien et cinq autres prévenus. Gilbert Arenas est accusé d'être complice en tant que propriétaire, mais aussi parce qu'il aurait touché des commissions sur les parties jouées entre ces murs.

"L'Agent Zero" a affiché une ligne de défense claire à sa sortie de l'audience :"Je suis de retour comme si de rien n'était. Je n'ai rien à voir dans ce merdier, j'ai juste loué la maison, je n'ai pas participé aux festivités".

Difficile à tenir, puisque parmi les pièces à conviction figurent des photos envoyées par Arenas où l'on peut voir des tables de poker avec les inscriptions "Arenas Poker Club". Le destinataire : l'organisateur des parties de poker en question...

 

Qu'il est con ma parole. Et quid du potentiel proxénétisme avec les "masseuses" engagées pour l'occasion ?
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