Après les paris et les parties de poker truquées, un nouveau scandale vient donner des sueurs froides à la NBA et Adam Silver. Et c'est précisément du côté de la Georgie que ça se passe, là où l'équipe de Trae Young a le plus grand mal à se mettre en marche. Un gros coup de tonnerre secoue l’organisation des Atlanta Hawks.
Un ancien collaborateur de la franchise, Lester Jones, a été inculpé pour fraude et détournement de fonds après avoir, selon les autorités fédérales, siphonné environ 3,8 millions de dolalrs (et non 38 millions comme d’abord rapporté) sur plusieurs années.
Le schéma décrit est simple dans sa mécanique mais violent dans sa portée. Jones aurait utilisé des cartes corporatives de la franchise pour des dépenses personnelles extravagantes : voyages aux Bahamas, Hawaï, Thaïlande, Suisse ; achat d’une Porsche ; billets de concert de luxe pour des proches.
L’audit interne des Hawks a été la clé pour déclencher l’enquête. C’est une facture de 229 968,76 $ pour un séjour au Wynn de Las Vegas qui a mis la lumière sur le montage selon The Athletic.
La NBA n'avait pas besoin de ça...
Pour la franchise d’Atlanta, cette affaire révèle un angle mort problématique. Comment un cadre proche des finances a pu utiliser son accès pour contourner les contrôles internes durant des années. Le porte-parole des Hawks a refusé de commenter, selon la presse locale. L’homme est en liberté sous caution (10 000 $) après avoir plaidé non-coupable.
L’affaire revêt une dimension critique pour la NBA : une équipe supposée gérée professionnellement, avec toutes les garanties commerciales et médiatiques, se retrouve dans un scandale financier interne. Cela interroge sur la gouvernance, la supervision des cadres supérieurs et la transparence dans une ligue ultra-monétisée.
En résumé, même quand les basketteurs sont sur le parquet, ce sont souvent les coulisses qui donnent le plus de sueur froide...
Au cœur d’un scandale tentaculaire : quand la NBA se frotte à la mafia
