Dans le dernier épisode de Insights to Excellence, Michael Jordan a parlé de basket, de la NBA d'aujourd'hui, de celle d'hier. Il a donné son avis, livré des conseils, a pas mal parlé d'Anthony Edwards et de ses problèmes, mais il a aussi fait une révélation marrante sur ses contrats.
En effet, il est revenu sur un détail méconnu, une clause "exceptionnelle", qui lui permettait de jouer n’importe où, n’importe quand… sans craindre pour son salaire.
« J’avais une clause "love of the game" dans mon contrat. Si on voyageait avec l'équipe et que je voyais un terrain sur le bord de la route, je pouvais m’arrêter pour jouer, et si je me blessais, mon contrat restait garanti. »
« Je suis sûr que les contrats actuels n’ont plus ça. Les joueurs ne l’ont plus. J’aimais tellement le basket que je n’aurais jamais laissé quelqu’un m’en priver. »
Aujourd’hui, rappelle-t-il, les joueurs sont davantage entourés de préparateurs personnels et s’entraînent de façon très encadrée. Lui défendait l’idée la plus simple : jouer, jouer, jouer.
L’interview revient longuement sur ce que Jordan considère comme la base de tout : la passion.
« Ta passion te pousse. Si j’aime profondément la glace, je ferai tout pour trouver la meilleure glace. Pour moi, le basket, c’était ce niveau d’amour-là. »
« Ton amour du basket doit rester pur. On aurait joué gratuitement à l'époque. Aujourd’hui, on a la chance d’être payés pour ça. »
Les conseils de Jordan à Anthony Edwards et aux jeunes stars
Jordan explique avoir discuté récemment avec un dirigeant des Timberwolves à propos d’Anthony Edwards et en profite, comme souvent, pour lui donner quelques conseils :
« Il disait qu'il subissait des prises à deux et qu’il ne savait pas comment gérer ça. Mais les prises à deux, c’est le plus grand signe de respect. »
Il détaille ce qu’il a alors conseillé à Edwards : « Bouger sans le ballon, aller au poste, se mettre en position avant que la prise à deux n’arrive. Ce sont des choses simples. »
Interrogé sur l’obsession des "logos" et des marques personnelles dans le sport actuel, Michael Jordan reste clair :
« Je sais que je suis en partie responsable du fait que tout le monde veut son propre logo. Mais ma marque s’est construite sur ce que je faisais sur le terrain. Je n’ai jamais mis la marque avant le travail. »
« Aujourd’hui, tout le monde cherche à développer sa propre identité, son propre logo, dans tous les sports. Je comprends. Mais ce que tu fais sur le terrain restera toujours ce dont on se souvient. »
Michael Jordan reconnaît malgré tout que la pression médiatique change la donne :
« C’est plus dur pour les joueurs aujourd’hui. Ils doivent faire attention à tout ce qu'ils disent sur les réseaux. Ils doivent être très vigilants avec toutes les sollicitations. »
Révélation : le jour où Michael Jordan a empêché Oakley de dérouiller Shaq

Quant à la passion, on se demande s'ils l'ont tous.
Le basket nba c'est surtout business business de nos jours