slimane.benhaddou-5617

Slimane BENHADDOU

@slimane.benhaddou-5617

A rejoint BasketSession en juin 2021 Aucun niveau

Nous sommes nombreux à partager ce sentiment. Ce n’est pas tant une frustration liée à un cas particulier, mais plutôt une lassitude face à une gestion globale des sélections, notamment concernant certains profils de joueurs.

Nadir aura d’autres occasions de briller, c’est certain. Mais comme le souligne Major.Fatal, son absence illustre un certain conformisme dans la manière dont les Équipes de France sont constituées. Or, viser une médaille d’or implique de prendre des risques mesurés et d’intégrer des joueurs capables d’électriser un match à tout moment. En avoir deux ou trois dans un groupe n’est pas un luxe, c’est une nécessité.
Cette réflexion rejoint d’ailleurs les échanges entre Antoine et Shaï dans le podcast CQFR, où ils évoquent les limites de la formation française, souvent axée sur les qualités athlétiques au détriment d’une vraie culture du jeu, comme celle que l’on retrouve en Espagne, en Serbie.
Au-delà des choix sportifs, la communication du nouveau staff pose aussi question. Le cas de Diabaté, bien que différent de celui de Hifi, révèle des flottements qui peuvent nuire à la cohésion et à la performance du groupe. L’inviter sans lui offrir de perspective claire, sans rôle défini, après l’avoir ignoré puis rappelé en urgence suite au forfait de Poirier… Ce n’est ni élégant ni professionnel. Oui, les joueurs ont un ego, et oui, c’est au staff de savoir le gérer intelligemment.
On ne peut s’empêcher de craindre une dérive similaire à celle observée chez les Bleues, où des décisions caricaturales ont fini par miner la dynamique collective. Ces couacs ne sont pas anodins : ils traduisent une méthode de travail qui semble problématique, tant sur le fond (formation, conservatisme des profils) que sur la forme (exposition médiatique maladroite, comme celle de Diabaté).