Altercation Antetokounmpo vs Westbrook : quand l’intensité se mêle à la controverse

Pour freiner Antetokounmpo, Westbrook a trouvé la solution. Un peu brutale... et a lancé une petite controverse.

Altercation Antetokounmpo vs Westbrook : quand l’intensité se mêle à la controverse

Lors du match opposant les Milwaukee Bucks aux Sacramento Kings, l’atmosphère a dégénéré en fin de rencontre. Giannis Antetokounmpo, en pleine poussée pour revenir dans le match, a foncé vers le panier. Westbrook, fidèle à son style, est venu le stopper... à sa manière. Le contact fut net : Giannis est accroché à la fois aux bras, à la tête et au cou. Le silence s’est abattu quand la décision des arbitres est tombée : faute simple. Pour beaucoup, une injustice flagrance.

Contre-attaque des Bucks, Antetokounmpo déboule au milieu de 4 défenseurs. Westbrook est le plus proche. Il décide alors de l’enlacer dans un mouvement rugueux puis l'accompagne jusqu'au panier pour empêcher à tout prix le "and1".

Les fans hurlent à l'expulsion, mais les officiels tranchent : faute simple. À la question « pourquoi pas une flagrante ? », l'arbitre en chef Mitchell Ervin répond : « Une faute flagrante est une faute susceptible d’être visionnée dans le cadre d’une altercation entre joueurs. Lors de cette vérification, il n’y a eu ni élan, ni impact, ni mouvement de suivi de la part de Westbrook, et le contact s’est produit au niveau de l’épaule. Par conséquent, une faute simple a été sifflée sur cette action. » A vous de juger...

Le sentiment d’injustice se propage

Dans les tribunes et sur les réseaux, l’indignation explose. « How is that not a flagrant ? » lance un internaute après la diffusion du ralenti. Certains voient en Westbrook un guerrier qui refuse de se laisser marcher dessus par un Giannis qu’ils jugent trop "bourrin" dans son attaque du cercle, mais d’autres dénoncent un usage disproportionné de la force. Pour Sacramento, c’était l’occasion d’afficher une identité claire : une équipe dure qui ne lâche rien, ne refuse pas le contact et Westbrook en sentinelle de cette mentalité. La franchise sort victorieuse. Pour les Bucks, le comble est que cette action vient après un retour spectaculaire auquel Giannis avait contribué (78-78 au moment des faits), et elle finit en symbole de ce qui s’est mal déroulé.

Surtout, RW ne s'est pas arrêté là, il a "cherché" et trouvé la star des Bucks à plusieurs reprises :

 

Le message envoyé : l’intensité, oui. L’impunité, non

Cette scène illustre deux réalités de la NBA actuelle : premièrement, l’intensité est revenue en force, même dans les matchs qui ne sont plus des guerres dans la peinture comme au début des années 2000. Deuxièmement, la frontière entre “jouer dur” et “jouer sale” est plus floue que jamais.

Les officiels ont choisi de ne pas sanctionner sévèrement cet accrochage, ce qui ajoute à la frustration générale. Westbrook a voulu empêcher Giannis de relancer son groupe. Giannis s’est heurté à un mur, mais il reste cette fois-ci sans réparation publique de la faute.

Pour Giannis Antetokounmpo, c’est une piqûre d’alerte : même l’un des joueurs les plus dominants peut être freiné par l’agression physique d’un concurrent. Pour Russell Westbrook, c’est un regain d’énergie : féroce, leader, il montre qu'il s'est intégré à sa nouvelle team et peut leur apporter ce regain d'énergie qui fait défaut aux LaVine, Sabonis and co. Il est venu à Sacramento pour ça, pour imposer une attitude. Mais dans cette quête, il s’approche dangereusement du fil rouge. Si l’arbitrage l’épargne cette fois-ci, d’autres ne le feront peut-être pas.

La victoire des Kings à Milwaukee (135-132) prend une teinte inattendue. Elle est garnie de gestes, de débats, d’un corps à corps symbolique. Pour la ligue, ce genre de scène réactive la discussion : où tracer la limite ? Comment les arbitres interpréteront-ils désormais les accrochages entre gros gabarits et vétérans combatifs ? Le jeu est plus rapide, les athlètes plus puissants, les espaces plus réduits : la faute violente ou l’obstruction brutale apparaissent inévitablement. Pourtant, pas toujours punies.

CQFR : Gobert dominant, Indiana sort du trou

https://twitter.com/TheHoopCentral/status/1984770883244924964

Pour moi c'est flagrante dans la mesure ou ça s'apparente à un plackage nfl sans mise au sol. Au bout d'un moment il doit le lacher, là il le tient jusqu'au poteau du panier. Pour moi ça s'apparente à une provocation, je pense qu'un bon nombre de joueurs auraient envoyé valser Westbrook en pivotant les épaules.
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L'explication de l'arbitre est assez clair, et je trouve plutôt en désaccord avec l'expression qu'elle explique pourtant: "Faute flagrante"

Est-ce que Wesbrook a commis une "Faute Flagrante", selon la définition du dico "Qui est évident, visible au point de ne pouvoir être nié".
==> La réponse et OUI. Evidemment

Selon la définition associé dans les règles du jeu:
"Flagrant Foul Penalty 1: Unnecessary contact committed by a player against an opponent"
Est-ce que le contact de Wesbrook qui est clairement de "retenir tout le corps de son adversaire afin de l'empêcher de marquer" est "non nécessaire"
Clairement la réponse est NON, ce que fait Wesbrook EST nécessaire pour arrêter Giannis et n'a pas d'autre objectif. Aussi, le geste n'est pas violent, d'autant plus qu'il l'empêche de tomber ou de se manger le panier a pleine vitesse. Donc est-ce violent: "NON"

A mon sens, selon les règles, l'arbitre a raison
Si la NBA veut changer ça, il faut changer la règle par: "Faute ostensiblement volontaire". Et là ça change tout, et il y aurait un paquet d'autres fautes dans tous les matchs qui rentreraient dans cette catégorie.
Et les arbitres devraient alors juger l'intention. Et la leur mission déjà pas simple va sacrément se compliquer

Aussi, on s'enflamme parceque c'est Wesbrook. Mais combien de fois avons-nous déjà vu D.Green en faire autant ? et même d'ailleurs sur le même Giannis ? là, personne n'y trouve à y redire
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Quand Rivers dit que Giannis obtiendrait davantage de fautes s'il était un peu plus expressif (ou pleureuse) comme d'autres stars de la ligue, cette action en est le parfait exemple.
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