Pourquoi les Blazers peuvent être heureux cette semaine

Jason Kidd a décidé de ne pas convoiter le poste désormais disponible sur le banc des Blazers puis le licenciement de Terry Stotts.

Pourquoi les Blazers peuvent être heureux cette semaine
Sans le savoir, Damian Lillard s’est peut-être rendu un grand service. En déclarant publiquement que Jason Kidd était « le coach qu’il voulait », il a mis le Hall Of Famer dans une situation délicate. Au point où ce dernier a préféré annoncer lui-même qu’il n’était pas en course pour le poste vacant sur le banc des Portland Trail Blazers.
« Portland est une excellente organisation qui aura de très bons candidats pour cette position mais j’ai décidé que je ne serai pas l’un d’entre eux. Celui qui sera choisi devra remplir un grand vide laissé par Terry [Stotts] », confie Kidd.
Actuellement assistant aux Los Angeles Lakers, l’ancien meneur aspire peut-être à un autre poste encore plus prestigieux… comme celui occupé par son « boss », Frank Vogel. Mais tant mieux pour les Blazers. Parce que Jason Kidd, même s’il est adulé par les superstars, n’est sans doute pas l’homme qu’il faut à la franchise de l’Oregon. Avec cet effectif, les Blazers ont besoin d’un fin tacticien capable de tirer le meilleur profit possible des forces déjà en place. Ce ne sont pas les points forts de J-Kidd. C’est un « player coach », comme Tyronn Lue. Un gars proche des joueurs, qui saura les motiver. Mais pas forcément leur faire passer un cap et les aider à se développer. Lillard, comme d’autres, se fait « avoir » par le background prestigieux du bonhomme. Mais il se portera mieux sans Kidd. Les autres coaches pressentis pour l’instant sont Chauncey Billups, Jeff Van Gundy et Mike D’Antoni. Damian Lillard, un petit coup de pression envers les Blazers ?