Bloqué sur l’autoroute, acclamé quand même : Orlando est déjà fou de Desmond Bane

Voiture en panne mais shoot toujours en marche, Orlando est déjà fou de Desmond Bane qui veut être « la colle » d’un Magic ambitieux.

Bloqué sur l’autoroute, acclamé quand même : Orlando est déjà fou de Desmond Bane

Scène de vie à Orlando : voiture en panne sur la bande d’arrêt d’urgence, circulation au pas… et des automobilistes qui hurlent « Bane ! » en passant. « Je n’ai même pas encore fait mes courses ici, mais ma voiture est tombée en rade sur l’autoroute aujourd’hui. Pas mal de gens ont crié mon nom par la fenêtre. On peut dire que les fans d’Orlando sont excités », raconte Desmond Bane, hilare en interview téléphonique avec The Athletic.

Au-delà de l’anecdote, l’engouement est réel. Le trade de la Fête des pères a secoué la Conférence Est : Orlando a arraché Desmond Bane à Memphis contre quatre premiers tours de draft, un swap protégé top-2 en 2029, Kentavious Caldwell-Pope et Cole Anthony. Un « all-in » assumé par Jeff Weltman pour épauler Paolo Banchero et Franz Wagner avec un artilleur d’élite.

Profil parfait sur le papier : 41 % à 3 points en carrière, tir après dribble, après réception, création secondaire, exactement ce qui manquait à l’attaque du Magic. La saison dernière, Bane tournait à 19,2 points, 6,1 rebonds et 5,3 passes.

Desmond Bane, lui, pose le cadre sans s’enflammer : « Je ne pense pas qu’il faille mettre une limite à ce que cette équipe peut faire. On est nouveaux ensemble, on ajoute des pièces, mais l’effectif est très bon, avec beaucoup de profils différents. Je veux être la colle, le gars qui fait tenir le tout et comble les brèches. » Avec l’arrivée du meneur Tyus Jones — un an, 7 M$ — Orlando espère équilibrer une défense déjà rugueuse par une attaque plus fluide.

Le contexte de l’Est a, lui aussi, basculé. Jayson Tatum (out pour la saison) et Tyrese Haliburton (pas mieux) sont en rééducation : Boston et Indiana ne partent plus avec la même marge, ce qui ouvre une fenêtre à des outsiders ambitieux comme Orlando.

Reste la part de boulot, martèle Bane : « Tout commence par le travail. Il faut savoir ce qu’on veut accomplir et travailler en conséquence, sans raccourcis. Il faut être ensemble, très soudés, et même là il faut un peu de réussite, surtout avec la santé. Au final, tout dépendra de notre engagement. »

Si l’on cherchait un thermomètre de la hype, les klaxons sur la SR-528 viennent de donner la température. Maintenant, cap sur le camp d’entraînement : Banchero, Wagner, Suggs, Bane et Jones ont de quoi viser haut… et Orlando n’a plus peur de le montrer.

Paolo Banchero prend le max sur cinq ans à Orlando

En tant que fan des Grizzlies ça fait mal mais je suis content pour lui. Poursuivre sa carrière à Orlando c'est une vraie opportunité.
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