Boris Diaw, la nouvelle arme offensive des Spurs

Gregg Popovich veut que Boris Diaw poursuive dans la lignée de ce qu’il a pu accomplir à l’Eurobasket et qu’il continue de défourailler.

Théophile HaumesserPar Théophile Haumesser  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Boris Diaw, la nouvelle arme offensive des Spurs
Plus que l’élimination précoce de la Grèce, le level des supportrices slovènes ou même la moumoute de Mike Fratello, l’un des éléments les plus choquants du dernier Eurobasket reste, et de loin, le niveau offensif déployé par Boris Diaw durant cette campagne. Alors que, comme la plupart des supporteurs de l’équipe de France, on s’était finalement résigné à ce qu’il n’exploite plus jamais le formidable talent qui lui avait notamment permis de figurer dans le meilleur 5 d’un championnat d'Europe (en 2005), Boris a choisi l’Euro 2013 pour se remettre soudainement à attaquer et à ne plus « simplement » servir de distributeur à ballons ! Un changement radical, même pour quelqu’un qui se refuse toujours autant à évoquer réellement son rapport avec l’attaque et qui préfère toujours de dissimuler derrière l’argument du « couteau suisse » capable de s’adapter aux besoins de son équipe. Pourtant, ce n’est pas comme si c’était la première fois que l’EdF avait eu ubesoin de trouver quelqu’un pour aider Tony Parker à porter le fardeau offensif… Mais passons, l’important, c’est que tout ceci se soit bel et bien produit, d’autant qu’il y a quelqu’un d’autre qui s’est bien rendu compte de cette évolution : Gregg Popovich. Durant le training camp et les premiers matches de présaison des San Antonio Spurs, Babac est visiblement resté dans sa lignée estival et continue d’être agressif en attaque ce qui ravi visiblement son coach.
« Il est plus agressif et c’est ce qu’on lui demande avant tout », a expliqué Pop au sanantonioexpress.   « Il n’avait pas trop fait ça l’an dernier. Il était trop passif de ce côté du terrain. Pour l’instant, il attaque beaucoup plus, exactement comme il a pu le faire avec l’équipe de France. »
Une mini révolution amorcée en Slovénie et qui pourrait désormais se poursuivre dans le Texas ? Si l’on en croit Boris Diaw lui-même, ce pourrait effectivement être le cas.
« L’Euro m’a aidé. Je voulais être plus entreprenant. Quand je repense à nos playoffs l’an dernier, j’avais vraiment le sentiment que j’aurais pu aider l’équipe un peu plus. Que j’aurais pu en faire plus sur le terrain en cherchant plus mon shoot plutôt que de servir simplement de passeur. »
Désormais il reste à voir si Boris Diaw gardera son costume d’attaquant jusqu’au bout où s’il le laissera tomber avant que ne retentissent les douze coups de minuit…
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