Bradley Beal : vers un buyout ? 4 prétendants au titres intéressent le joueur

Bradley Beal devrait ne plus faire partie des Phoenix Suns la saison prochaine. Il a déjà ciblé quatre prétendants au titre pour la suite.

Bradley Beal : vers un buyout ? 4 prétendants au titres intéressent le joueur

Avec le trade de Kevin Durant, les Phoenix Suns partent sur un projet tout nouveau centré autour de Devin Booker. Un projet dont Bradley Beal ne devrait pas faire partie.

Selon les sources de Fred Katz, de The Athletic, « les Suns et Beal sont de plus en plus optimistes quant au fait que les deux parties vont tomber d’accord sur les conditions d’un buyout ». Ce qui ferait de Bradley Beal un unrestricted free agent.

L’idée serait donc d’opérer un rachat du contrat, de le virer et de répartir le reste de son salaire sur cinq années. Cela permettrait de réduire la masse salariale annuelle des Suns. Et de sortir de la fameuse second apron (et ces pénalités très lourdes) et même de la luxury tax.

Pour que tout cela puisse arriver, il faudrait en revanche que le joueur accepte de renoncer à au moins 13,8 millions de dollars sur les 110,8 qu’il lui reste à toucher de son contrat (sur lequel il a encore deux saisons).

Une somme qu’en théorie il peut se faire dans sa prochaine équipe. Sauf qu’il n’y a pas beaucoup d’équipes capable de le signer pour ce prix sur deux ans. Notamment parmi les équipes sur la wishlist de Bradley Beal.

Selon Katz toujours, les Los Angeles Clippers, les Giolden State Warriors, les Lakers et les Milwaukee Bucks figurent sur la wishlist du joueur.

Après le trade de Norman Powell, les Clippers ont un spot de libre pour un arrière du calibre de Beal. Mais comme ils ont utilisé leur « mid-level exception » pour Brook Lopez à 14,1 millions, il ne leur reste sur cette MLE que 5,3 millions comme salaire de départ pour la saison prochaine.

Les Lakers ne peuvent lui proposer que la « biannual exception », de 5,1 millions comme salaire de départ. Les Bucks quant à eux n’ont plus d’ « exceptions » à utiliser, et ne peuvent proposer qu’un contrat minimum.

Restent les Warriors, mais la situation est très compliquée. Il leur faudrait trouver pour Kuminga un scénario de sign-and-trade dans lequel il ne récupérerait pas de cash. Ils auraient alors accès à une « mid-level exception » de 14,1 millions. Mais il faut donc régler le dossier Kuminga, ce qui n’est pas gagné.

Il y a donc des chances que Bradley Beal doivent lâcher un (tout petit) peu d'argent dans l'affaire.