Bronny James explique son horrible 1/12… malgré ses « basket en or »

Bronny James a passé une soirée compliquée pour son premier match de présaison. Pression ? Possible. "Jambes lourdes", officiellement. C'est un peu la même...

Bronny James explique son horrible 1/12… malgré ses « basket en or »

Début de présaison rugueux pour Bronny James : 1/12 au tir (1/8 à 3 pts) en 24 minutes lors de la défaite 103-81 face aux Suns à Palm Desert. Le sophomore n’a pas cherché d’excuses :

« Je n’ai pas forcé, je n’ai pas précipité. Je n’avais pas vraiment les jambes, donc beaucoup de tirs sont restés courts, mais ils étaient dans l’axe. »

Pourtant, le fils de LeBron avait sorti les sneakers en or pour l'occasion (voir ci-dessous). Mais, on ne peut pas toujours compter que sur le style... Le fameux "style over substance" qui fait mal à la tête quand on lit la feuille de stats. Pour sa défense, on peut une nouvelle fois imaginer que la pression était énoooooorme pour sa première sortie de la saison.

Dans le contexte général, L.A. a souffert exactement aux mêmes endroits : 31,1 % de réussite globale et 17,1 % à trois points, sans LeBron James (gestion) ni Luka Dončić (repos) pour piloter le tempo. Bronny a tout de même laissé une empreinte d’activité (8 points, 5 rebonds, 2 passes, 5/6 aux lancers) et retrouvé ses repères dans les séquences de la seconde unit des Lakers, avec des coupes, un peu de pick-and-roll et des catch-and-shoot “propres” qui n’ont simplement pas mordu.

Bronny James “plus à l’aise et plus confiant”

JJ Redick n’a pas allumé l’alarme. Le coach a insisté sur un Bronny “plus à l’aise et plus confiant” qu’il y a un an, rappelant l’écart entre les progrès vus à l’entraînement et en G League et la réalité du 5-contre-5 NBA. En gros, on évalue l’impact défensif, la discipline sur les missions de role player, et l’adresse suivra si la mécanique reste propre.

ESPN et d’autres médias ont rapporté la même musique : progression validée, rien d’irrémédiable sur une nuit à 8,3 % à mi-distance et longue distance confondues.

Le prochain pas est simple : rejouer vite pour remettre du jus dans les jambes. Bronny James l’a formulé sans détour à la presse : « Les tirs étaient bons. Pas pressé, pas forcé… juste pas les jambes. »

Dans une présaison où Redick gère LeBron et étale les responsabilités, le jeune arrière sait que sa fenêtre passe par la défense sur l’homme, la transition et la sélection, autant d’items qui n’attendent pas la réussite extérieure pour peser. Rendez-vous dès le prochain match de présaison pour vérifier si la courbe remonte, même modestement, côté pourcentages.

Bronny James s'exprime sur les critiques qu'il a reçues