Pas facile parfois de trouver une bonne raison de se lever en pleine nuit pour regarder la NBA. Pour vous aider à choisir vos moments et vos matches en NBA, on vous propose un nouveau format quotidien avec des raisons valables (ou pas) de vous poser devant les rencontres du jour.
Raptors @ Cavs, à 1h
Je me fais une obligation de suivre à peu près toutes les rencontres où apparaît mon lointain cousin de Géorgie, Sandro “Mamu” Mamukelashvili, désormais aux Raptors. Malheureusement, il est incertain en raison de douleurs à la nuque (sans doute pour avoir fait trop de headbanging en écoutant Psychonaut 4, le seul groupe de métal géorgien répertorié sur le site Metalorgie, référence en la matière). Mais qu’il soit là ou pas, les Raptors sont assez étonnamment sympathiques à suivre et performants (5 victoires sur les 6 derniers matches) cette saison.
Les Cavs seront frais après avoir mis au repos Mitchell et Mobley la veille, ce qui devrait donner un match assez plaisant, s’il n’est toutefois pas plié après 10 minutes comme le font parfois les gars de l'Ohio depuis qu’ils sont redevenus une grosse équipe de l’Est.
Pacers @ Suns, à 3h
Les Pacers viennent de prendre 152 points contre le Jazz sans prolongation et perdent environ un joueur toutes les 20 minutes - selon les chiffres de la police - depuis la blessure de Tyrese Haliburton. C’est un peu morbide, mais du coup on pourrait très bien assister à un nouveau festival offensif au détriment de l’amour propre des joueurs d'Indiana. Phoenix carbure cette saison, avec le très bon Jordan Ott au coaching. Vu sa forme, on ne serait pas étonné que Grayson “Thauvin” Allen (ne me dites pas qu’il n’y a pas un air…) reclaque au moins 10 paniers à 3 points dans ce match, ce qui est toujours un spectacle assez fascinant.
Hawks @ Jazz, à 3h
On va continuer d’observer ces Hawks sans Trae Young, en préparant gentiment un papier des destinations de trade possibles pour le meneur All-Star, tout en râlant sur le fait que Quin Snyder refuse de donner plus de 25 minutes par match à Zaccharie Risacher. S’il continue à le faire cette saison, c’est que les lunettes qu’il arbore depuis son départ du Jazz ne lui corrigent absolument pas la vue et sont vraiment juste là pour la déco. On a envie de voir Risacher plus longtemps sur le terrain et avec les opportunités pour faire les cartons que l'on sait qu'il a dans les mains et dans les pattes.
Sinon, Jalen Johnson est toujours une bonne raison de se poser devant un match des Hawks dans le registre homme à tout faire. Ah, et Brice Sensabaugh, c’est du divertissement et du scoring microwave à l’ancienne comme on aime. Si tant est que Will “Vous m’avez dit de dire” Hardy (désolé si vous n’avez pas la ref) lui redonne un temps de jeu décent, ce qui irait cela dit à l'encontre de ce que lui demande son patron Danny Ainge, probablement toujours désespéré d'avoir loupé Wembanyama et Flagg coup sur coup...
Ce qu’on va regarder avant la NBA
Alors, certainement pas France-Ukraine en foot sur TF1, parce qu’à part pour une compèt officielle, j’ai pris la résolution depuis longtemps de ne plus m’infliger de matches des Bleus sous Didier Deschamps. Merci pour le titre de 2010 avec l’OM et le Mondial 2018, mais le Deschamps Ball sur la durée, c’est aussi plaisant à regarder qu’un Nets-Kings en février.
Mon niveau en cuisine est aussi désastreux que celui des Pelicans cette saison, mais on va opter pour Le Meilleur Pâtissier sur M6, petit rituel à la maison depuis une dizaine d’années. Pour pimenter la soirée, on peut même faire un bingo des expressions de Cyril Lignac : “C’est bon ça, hein ?”, “La crème pâtissière, elle est dingue !”, “La cabane est tombée sur le chien là !”, “Est-ce que c’est aussi bon que beau ?” Je choisis toujours un poulain en début de saison et il a généralement du mal à passer le 2e tour, comme les franchises NBA que je supporte, finalement…

