Les membres du noyau dur du Oklahoma City Thunder sont encore en pleine progression. C’est l’avantage d’avoir l’une des équipes les plus jeunes de la ligue tout en étant déjà assis sur le trône. Jalen Williams et Chet Holmgren ont par exemple encore des paliers à franchir. L’évolution du pivot est particulièrement intéressante. Bien que drafté en 2022, il a finalement peu joué chez les pros en ratant entièrement sa première saison puis deux mois complets lors de l’exercice précédent.
Il enchaîne les rencontres depuis le titre et l’Américain semble avoir passé un cap en attaque. Il est plus tranchant sur ses drives et plus efficace sur ses isolations. Il tourne à 18 points par match et 55% aux tirs contre 15 à 49% l’an passé. « Il ne faiblit pas physiquement. Il est de plus en plus fort au fur et à mesure des rencontres. Il va pouvoir marquer ses 15, 17 points naturellement, sans forcer. Et en continuant à renforcer son corps, il va pouvoir développer son jeu au poste et à mi-distance, un peu à la manière de Dirk Nowitzki », confie son coéquipier Shai Gilgeous-Alexander.
Ce serait un scénario parfait pour le Thunder et absolument terrifiant pour le reste de la ligue. Chet Holmgren est encore très loin de pouvoir se comparer à Dirk Nowitzki offensivement parlant mais s’il ajoute ne serait-ce que quelques moves supplémentaires à son arsenal, ça ferait déjà une vraie différence pour Oklahoma City. Notamment quand les équipes adverses défendent en zone dans l’espoir de fermer l’accès à la raquette à SGA ou Williams.
