« La seule chose que nous avons en commun, c'est que nous avons été draftés dans la même ligue », a-t-il assuré à ESPN. « Je ne peux pas me soucier de leurs opportunités et de ce qu’ils en font. Nous sommes tous dans des situations différentes. Les rookies qui réussissent sont dans de bonnes situations et ils apprennent vite. D’autres sont dans un processus d’apprentissage. C’est mon cas actuellement. »En difficulté sur le plan défensif et moins productif que prévu en attaque, le jeune meneur justifie ses difficultés par le fait que l'effectif angeleno regorge de joueurs comme Kobe Bryant, Lou Williams ou encore Nick Young qui aiment avoir la balle en main.
« Les opportunités sont assez minces ici parce que nous avons beaucoup de grands joueurs. Plus précisément, nous avons beaucoup de joueurs qui essaient de faire la même chose. Il faut juste comprendre votre rôle pour rester sur le parquet. »Baladé entre les postes 1 et 2 lors des deux premiers matches, D'Angelo Russell entend désormais mettre les bouchées doubles à l'entraînement afin de trouver rapidement sa place dans le collectif de Byron Scott.
« L’entraînement est la seule véritable endroit où vous pouvez commettre des erreurs et apprendre de ces erreurs. En match, le jeu va tellement vite que vous n’avez pas vraiment le temps de vous plantez et d’apprendre parce que ça va trop vite »Le natif de Louisville peut en tout cas compter sur le soutien de Kobe Bryant, sans doute le mieux placé pour comprendre les difficultés de son jeune coéquipier. Remplaçant durant ses deux premières saisons NBA, le Black Mamba a longtemps rongé son frein sur le banc avant de s'imposer dans la rotation californienne.
« Ça me rendait fou. Je voyais Ray Allen marquer 30 points ou Allen Iverson qui scorait 40 points. Je me disais : ‘Je sais qu’ils ne sont pas largement meilleurs que moi’. Je le savais mais je n’avais pas l’occasion de le montrer », se souvient le Black Mamba. « Mais ces années ont été précieuses pour moi parce que rien ne m’a été donné. J’ai dû travailler pour en arriver là. Si je jouais 15 minutes, je devais bosser pendant ces 15 minutes. Je ne pouvais pas entrer sur le terrain et jouer comme une m***** sinon je me retrouvais sur le banc pour les cinq prochains matches. J’ai vraiment dû travailler pour y arriver et je suis reconnaissant pour ça. »