De’Aaron Fox souffre d’une blessure à l’ischio-jambier droit et s’attend à manquer le début de saison avec San Antonio. Lors du media day, le meneur a confirmé qu’il ne jouera pas la présaison et doute d’être prêt pour l’opening night du 22 octobre à Dallas. Les Spurs privilégient la prudence sur son retour, alors que Victor Wembanyama a été déclaré apte pour la reprise.
« Je ne jouerai définitivement pas en présaison, ça c’est sûr. Je ne pense pas être prêt pour l’opening night. Mais on va voir au jour le jour », a expliqué De’Aaron Fox devant la presse.
Et d’ajouter, façon clin d’œil à son impatience : « Je me sens comme si je pouvais jouer maintenant… J’ai déjà couru à 24km/h sur tapis, je pense que c’est plus rapide que la plupart des gars ici. » Mais malgré ces sensations, Fox reconnaît que le staff médical aura le dernier mot.
Transféré depuis Sacramento puis prolongé sur quatre ans (229 M$), Fox reste une pièce maîtresse du backcourt texan ; San Antonio veut éviter la rechute classique des ischios en septembre-octobre. Le coach Mitch Johnson a confirmé l’approche « précaution » : le meneur ne sera pas pressé, quitte à rater la présaison et, a minima, l’ouverture. Dans le même temps, le rookie Dylan Harper poursuit sa convalescence après une opération au pouce et devrait être ménagé en préparation.
Sans De’Aaron Fox, plus de responsabilités pour Wembanyama et Castle ?
Sportivement, l’absence de Fox rebat les cartes sur les premières semaines. Les Spurs misent sur un début de camp structuré autour d’un Wembanyama annoncé plus grand et plus lourd, avec une attaque recalibrée pour multiplier le main-à-main et les short rolls. Sans Fox pour initier, Stephon Castle et les porteurs secondaires devront absorber davantage de création, tandis que l'accent sera mise sur la protection de la balle et le tempo contrôlé pour limiter les séquences de transition subies.
L’historique récent rappelle la fragilité de la période : en 2024-25, De’Aaron Fox avait été freiné par une blessure à l’auriculaire (opération au printemps) après un camp perturbé, avant de trouver du rythme par séquences. Aujourd’hui, la blessure concerne l’ischio — un terrain où la précipitation coûte cher. San Antonio préfère perdre deux ou trois matchs en octobre que d’ouvrir une saison hachée. Si tout se passe bien, le staff visera un retour progressif, d’abord sans back-to-back, avec des paliers validés à l’entraînement.