La saison dernière restera comme un cauchemar pour les Phoenix Suns. Malgré le plus gros payroll de l’histoire de la NBA et un amas de superstars, la franchise de l’Arizona s’est effondrée bien plus tôt que prévu. Ou comme prévu - selon ce que vous pensez des superteams. Dans un entretien accordé au Burns & Gambo Show, Devin Booker est revenu sans détour sur les raisons de cet échec.
« Pas de haine », mais pas de cohésion
« Je ne pense pas qu’il y avait de la haine dans notre groupe », a expliqué Booker. « Je pense juste que quand tout le monde est sur un plan différent, qu’on n’a pas le même objectif ni le même but, voilà ce que ça donne. Les deux dernières années ont été les plus dures de ma carrière. »
Derrière ces mots, la star de 28 ans a pointé un problème devenu évident au fil de la saison : chacun évoluait de son côté, avec des priorités individuelles qui ont fini par étouffer le projet collectif. Résultat, une équipe sans véritable connexion, sans réel collectif ni personne pour essayer de l’incarner.
Une construction bancale et une implosion interne
Avant même le début de la saison, de nombreux observateurs doutaient de la cohérence de l’effectif. Trop chargé en stars, trop déséquilibré, le roster semblait fragile. Mais au-delà des interrogations techniques, c’est surtout le manque de communication et de vision partagée qui a précipité la chute des Suns.
Le constat de Devin Booker illustre bien la réalité : les grands noms et les contrats astronomiques ne suffisent pas à garantir le succès. L’échec fut brutal pour une équipe censée dominer.
Devin Booker, leader affirmé et engagé
Cet été, Devin Booker a confirmé son engagement envers Phoenix en signant une prolongation record de deux ans, qui le lie à la franchise jusqu’en 2030. Devenu meilleur marqueur de l’histoire des Suns en février, il se retrouve désormais seul patron d’un vestiaire rajeuni après les départs de Kevin Durant et Bradley Beal.
« C’est un partenariat, une question de confiance », a expliqué le joueur lors du media day. « Depuis que je suis arrivé, j’ai connu le bas du classement puis une finale NBA. J’ai encore du travail à finir ici. Je sais ce que ça représenterait pour cette ville et cette organisation. C’est mon rôle de leader, ma responsabilité en tant que franchise player. Je dois communiquer à tout le monde l’importance du basket dans cette ville, et à quel point nous le prenons sérieusement. »
Conscient que « l’aspect leadership va être plus important que jamais » cette saison, Booker a promis de continuer à utiliser sa voix pour porter les Suns, en insistant sur l’importance d’une vraie connexion collective, là où l’équipe a échoué par le passé.

Il va probablement faire une saison top 10 scoreur et probablement idem top 10 MVP