Devin Booker joue-t-il moins bien à cause de Pat Beverley et… Stephen A. Smith ?

Et si les Clippers avaient trouvé le moyen de moins souffrir face à Devin Booker ?

Devin Booker joue-t-il moins bien à cause de Pat Beverley et… Stephen A. Smith ?
Devin Booker a commencé la première finale de Conférence de sa carrière avec une performance mémorable : un triple-double dantesque dans le game 1 contre les Los Angeles Clippers. Sur les deux matches suivants, l'arrière des Phoenix Suns a été moins à son avantage, même si son équipe en a gagné l'un des deux. La nuit dernière, Booker, masqué après s'être fait exploser le nez deux jours plus tôt, a calé au niveau de l'adresse et Phoenix a perdu. Lui-même a assuré que sa blessure au visage n'avait rien à voir avec la défaite, ni avec ses prestations médiocres des games 2 et 3. Un coup de fatigue ? Un coup tactique réussi par Tyronn Lue ? Non. Deux facteurs semblent plus ou moins expliquer la petite baisse de régime de Devin Booker. Le premier se nomme Patrick Beverley. On peut penser ce que l'on veut du meneur des Clippers, par exemple qu'il court dans tous les sens avec l'agressivité d'un rottweiler plus qu'il ne défend à proprement parler comme l'a répété Russell Westbrook, mais sa présence est un vrai poil à gratter pour Booker. En dehors du fait qu'il est à l'origine de sa fracture nasale, Beverley est suffisamment actif et déroutant pour que Booker shoote moins bien. Depuis le début de la série, voici ce que donne la star des Suns lorsque ce fou furieux de PatBev est sur le parquet :
  • 10/32 au shoot (31.3%), 10 pertes de balle et un différentiel de -12 en 66 minutes.
Tout n'est évidemment pas pertinent ou utile dans la méthode Beverley, mais elle a le mérite de gêner le plus gros scoreur adverse. CQFR : Les Clippers ne sont pas morts, retour perdant pour Chris Paul L'autre cause des deux derniers matches moins probants de Devin Booker est un peu plus... mystique. Ou tout simplement de l'ordre du mauvais oeil porté par un journaliste un peu trop enthousiaste et théâtral. Stephen A. Smith, le bavard en chef d'ESPN, sorte de Patrick Beverley des consultants, a peut-être bien jinxé le numéro #1 des Suns. Vous vous souvenez lorsqu'il avait proclamé Donovan Mitchell "meilleur joueur de l'histoire du Utah Jazz" ? Derrière, Mitchell et les siens avaient perdu 4 matches de suite et s'étaient fait éliminer. Après le game 1 entre Phoenix et les Clippers, ce bon Stephen A. a cru approprié de dire que Devin Booker était "le nouveau Kobe Bryant". Depuis, le voilà à 10/37 au shoot et un peu moins fringant. C'est probablement une coïncidence et Booker va rectifier le tir. N'est-ce pas ? Suns, Lakers, Mavs : Quelle équipe pour dominer l'avenir de la Conférence Ouest ?