Celtics-Sixers, les acteurs de la rivalité

Les Sixers et les Celtics s'affrontent dans le game 2 de leur demi-finale de Conférence la nuit prochaine. Si les rapports se sont apaisés, les deux franchises ont un joli passif.

Celtics-Sixers, les acteurs de la rivalité

Andrew Toney, "l'étrangleur de Boston" (Philadelphia Sixers, 1980-1988)

Toney fait partie de ces joueurs cultes qui n'ont pas pu exploiter pleinement leur potentiel. Fauché par des blessures chroniques au pied, l'arrière n'a passé que 8 ans en NBA avec seulement 6 saisons pleines au compteur. Ça ne l'a pas empêché de décrocher un titre de champion en 1983 avec Julius Erving et de marquer à jamais les fans des Sixers. Attaquant inarrêtable au sein de la team Fo-fo-fo de Philly, Toney a aussi et surtout traumatisé les supporters des Celtics durant cette période. A chaque match contre Boston, il se transformait en machine de guerre et gagnait presque à lui seul ces rencontres toujours bouillantes. En 1982, ses 34 points dans le game 7 de la finale de la Conférence Est contre les C's (précédés de deux perfs à 34 et 39 points), ont poussé la presse locale à le surnommer "The Boston Strangler", l'étrangleur de Boston en VF. Danny Ainge l'a toujours décrit comme le joueur qui le faisait le plus cauchemarder. Charles Barkley, coéquipier d'Andrew Toney, considère encore aujourd'hui que c'est le meilleur basketteur avec lequel il a évolué dans une équipe NBA. Sans les blessures, on parlerait aujourd'hui d'un Hall of Famer, à coup sûr.