Draymond Green a vu rouge, les Warriors n’ont pas besoin de ça

Expulsé avant la mi-temps face à Phoenix, Draymond Green a encore plombé des Warriors déjà en difficulté, même s'ils l'ont emporté sans lui.

Draymond Green a vu rouge, les Warriors n’ont pas besoin de ça

Dans une période déjà délicate pour les Warriors, Draymond Green a choisi la pire des manières pour faire parler de lui. Avant la réception de Phoenix, Golden State restait sur trois défaites consécutives et affichait un classement indigne de son talent. Cette nuit, les Warriors avaient besoin de maîtrise, de calme et de leadership. Ils ont eu droit à une nouvelle sortie de route.

Tout s’est emballé avec 10:39 à jouer dans la première mi-temps. Sur une possession, Green contre la pénétration de Collin Gillespie, puis le ton monte immédiatement entre les deux joueurs. Quelques secondes plus tard, le pivot des Warriors pousse Gillespie dans le dos, récoltant une première faute technique. Au lieu d’en rester là, Draymond continue de contester, d’aboyer en direction des arbitres, malgré les tentatives de ses coéquipiers, du staff et même de la sécurité pour l’éloigner. La sanction tombe rapidement : une seconde technique, synonyme d’expulsion.

La scène est chaotique, d’autant que Steve Kerr écope lui aussi d’une faute technique pour avoir protesté la décision. Après huit petites minutes passées sur le parquet, Green a donc laissé son équipe en plan.

Privés de leur leader défensif, les Warriors ont trouvé les ressources pour s’imposer (119-116) face aux Suns.  Draymond Green demeure un pilier de l’identité de Golden State, mais ses excès répétés auraient encore pu plomber une équipe en quête de stabilité.