[/html] [html][/html] Avant ce Game 4 perdu par son équipe, il n'avait pu empêcher la défaite des siens à l'occasion du troisième match de la série malgré un double-double (14 points, 14 rebonds). Loin d'avoir réalisé de mauvais matches lors des games 1 (22 points et 10 rebonds) et 2 (24 points et 16 rebonds), il était tombé dans le piège de LA. À l'image de cette confrontation tendue avec Matt Barnes qui lui avait valu 15 000$ d'amende. La suite de la série s'annonçait donc être des plus difficiles : les Angelenos menaient désormais 3-1. Il fallait rattraper ce retard. Puis prendre un avantage décisif qui semblait alors bien lointain. [html]
Matt Barnes meets Dwight Howard's elbow https://t.co/NrlpRafVHf
— M.Rollin (@mycrawlin) 11 Mai 2015
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La naissance d'un leader
Après ce difficile Game 4 au Staples Center, plus jamais Dwight Howard ne passera en-dessous de la barre des 14 points et 14 rebonds. Mieux : c'est lui qui mènera son équipe vers les finales de conférence alors que beaucoup la donnait vaincue dès le Game 4. Lors du Game 5, il inscrit 20 points et récupère 15 rebonds. Lors du Game 6, 20 points et 21 rebonds. Surtout, lors de cet avant-dernier match de la série, il convainc ses coéquipiers que l'élimination n'est pas actée. Et ce alors que les Clippers sont menés de 19 points à l'issue du troisième quart-temps.« J'ai arrêté de regarder l'horloge et le score », raconte-t-il au Houston Chronicle. « Nous nous sommes sacrifiés pour l'équipe. Nous avons joué beaucoup de minutes, nous avons joué dur, nous avons joué ensemble et nous n'avons jamais cessé d'y croire. Notre foi a été mise à l'épreuve toute la soirée et à travers toute la série et au lieu de plier, nous avons continué unis. Maintenant, il ne nous reste plus qu'un match. »Lors de ce retour au Staples Center après son exclusion, D12 a joué le rôle de meneur d'hommes. Du leader vocal qui supplée son coach, donne des consignes sur le parquet, prend la parole pour motiver tout un collectif.
« Nous devons croire que nous pouvons remporter cette série. Tout commence avec ce que nous allons faire ce soir. C'est notre état d'esprit : jouer dur dès le début, mettre l'intensité en premier et on l'espère réaliser un grand match », explique-t-il aux médias avant la rencontre.Dès l'entame du match, il affiche la couleur en signant les six premiers points et cinq des sept premiers rebonds de son équipe. Problème : son coach, Kevin McHale, est obligé de le bencher. En cause : un nombre de fautes excessif à ce moment du match. Deux précisément, à cinq minutes de la fin du premier quart-temps. Une limite de son jeu qu'il lui appartient de gommer.
Des fautes et des briques
La faute : là est bien le péché mignon du pivot. C'est notamment pour cela que Hakeem Olajuwon l'incite à rester au sol et à veiller à la manière dont il utilise ses bras. Bénéficiant des conseils de « The Dream », il raconte :« La principale chose dont me parle Dream, c'est de rester au sol. Il sait que je veux être physique contre mes adversaires, et surtout, utiliser mes jambes et mes pieds plutôt que mes bras. C'est son message : continuer de jouer aussi dur, d'être dominant dans la raquette, mais rester au sol. »Dwight Howard le sait : en commettant moins de fautes, il pourra rester plus longtemps sur le parquet. Prêter davantage main forte à ses coéquipiers, et davantage faire gonfler ses stats. Mais les conseils de l'ancien Rocket sont plus faciles à écouter qu'à appliquer. Ainsi, D12 a provoqué quatre fautes lors du Game 1, quatre lors du Game 2, trois lors du Game 3, six lors du Game 4, deux lors du Game 5, quatre lors du Game 6 et trois lors du Game 7. Autre épine dans le pied de ce géant : l'adresse aux lancers-francs. Quand Kevin McHale veut profiter des difficultés à l'exercice de DeAndre Jordan, Doc Rivers en fait de même avec le pivot des Rockets. D12 confirme alors sa réputation à 4/9 sur la ligne lors du game 1, 8/21 lors du game 2, 4/11 lors du game 3, 1/6 lors du game 4, 6/14 lors du game 5, 6/16 lors du game 6 et 4/8 lors du Game 7. Malgré cela, sa présence dans la raquette des Rockets joue un rôle majeur lors des trois derniers matches de la série. Et D12 continue de jouer les leaders. Dès le come-back victorieux des Rockets, il prévient :
« Nous sommes très contents. Mais ce n'est pas encore fait. »Vient alors le match décisif. Les Rockets prennent l'avantage sur les Clippers. Mais ces derniers reviennent à dix points à deux minutes de la fin du match. Sur le banc, Dwight Howard remobilise une dernière fois ses troupes.
« Restez concentrés. Attendez que le match soit terminé, et après vous pourrez sourire et profiter », lâche-t-il durant un temps mort, tout en applaudissant ses coéquipiers.Même lorsqu'il est contraint d rejoindre le banc pour éviter d'être victime du « Hack-a-Dwight », le Texan ne s'arrête pas.