Puisque l’on parle de diversité : seulement six femmes occupaient un poste d’assistant coach en NBA la saison dernière. Vous n’êtes que 15 dans l’histoire de la ligue, mais vous êtes aussi 12 à avoir été embauchées dans les cinq dernières années. Penses-tu que les femmes devraient avoir plus d’opportunités pour coacher en NBA et que la ligue va dans la bonne direction ? Edniesha Curry : Oui, je pense que faire partie d’une organisation qui met l’accent sur la valeur des personnes et non sur leur sexe, c’est formidable. Je pense que la NBA est en train d’ouvrir les portes à de plus en plus de femmes afin que tout le monde puisse voir que le coaching, c’est le coaching. Le basket, c’est le basket. Tu sais, une zone 2-3 pour les hommes est la même qu’une zone 2-3 pour les femmes. En NBA, vous avez juste de meilleurs athlètes. J’aime vraiment la direction que prend la ligue quand elle envoie le message qu’il s’agit d’engager les personnes les plus qualifiées, indépendamment leur sexe. Et ce dans le recrutement du front office comme des coaches. Les Blazers ont fait une grosse intersaison. Le front office a fait venir Jerami Grant, Gary Payton II et re-signé vos joueurs les plus importants. Damian Lillard sera également de retour la saison prochaine. Comment s’adapte-t-on à un tel changement en tant que coach ? Edniesha Curry : En tant qu’entraîneur, quels que soient les joueurs que vous avez, vous devez simplement les coacher. Une fois qu’ils portent notre uniforme, c’est eux que nous entraînons. C’est la philosophie que mes mentors m’ont toujours enseignée. Vous vous adaptez en comprenant simplement votre objectif et votre rôle dans le staff. Et, vous savez, je suis impatiente d’avoir ces gars-là avec nous la saison prochaine et de travailler avec eux. Tu as remporté la Summer League avec Portland cet été. Comment le coaching staff travaille-t-il spécifiquement pendant cet évènement ? Edniesha Curry : La Summer League est vraiment faite pour le développement des jeunes joueurs. Il s’agit souvent de rookies et de sophomores qui sont dans votre roster, ou de joueurs qui cherchent à intégrer un roster. Nous sommes donc arrivés en mettant l’accent sur ce que nous avons fait l’année dernière avec le développement de nos jeunes joueurs. On a continué à les faire grandir et à les faire progresser pour qu’ils puissent avoir un impact sur notre équipe cette saison. Cela a porté ses fruits au niveau de la progression et avec notre victoire. Vous êtes sur le point de partager votre expérience avec une nouvelle génération dans le programme Jr. NBA Coaches. Quelles sont, selon vous, les qualités les plus importantes pour devenir un bon coach ? Edniesha Curry : Les principales qualités, pour moi, c’est de rester authentique et de réaliser que peu importe le niveau auquel tu coaches, tu coaches des gens. Tu sais, tu ne coaches pas vraiment le basketball, tu coaches les gens. Le basket n’est qu’une plateforme pour développer l’individu. C’est pour ça que je dis tout le temps aux jeunes entraîneurs de construire une relation. Et une fois que tu as construit une relation et que tu as fait de tes athlètes de meilleures personnes, alors ils deviennent de meilleurs athlètes.« La NBA est en train d’ouvrir les portes à de plus en plus de femmes. […] J’aime vraiment la direction que prend la ligue quand elle envoie le message qu’il s’agit d’engager les personnes les plus qualifiées, indépendamment leur sexe. »
Le programme Jr. NBA Coaches - Online présenté par Gatorade® est hébergé sur OWQLO et propose 12 sessions virtuelles en direct de février à septembre pour les utilisateurs de l’application âgés de 16 ans et plus en France. La prochaine session avec l’assistant coach NBA Edniesha Curry aura lieu le dimanche 31 juillet. Pour plus d’informations, visitez owqlo.com, gatorade.co.uk ainsi que @NBAFRANCE sur Facebook et Twitter et @NBAEurope sur Instagram. [ITW] Will Weaver : la vie de coach NBA, les Rockets et les analytics