Anthony Edwards a annoncé la couleur au media day, en mode semi-sérieux, semi-troll, comme d'hab : contre les équipes « faibles », il veut battre son record personnel à chaque fois. « Je veux établir un nouveau career-high à chaque match face aux mauvaises équipes », a expliqué l’arrière des Timberwolves, assumant un objectif… direct.
ant talking about how he’s gonna change his mindset during the dog days of the season 😭
“Try to get a career high in points… cause I usually approach it like ah imma let my teammates get they shit off” pic.twitter.com/m5sHvYozg5
— patrick (@couldbepatrick) September 29, 2025
Après une saison 2024-25 bouclée à 27,6 points de moyenne (record perso) avec 39,5 % à trois points, Edwards sait que le prochain palier passe par la constance et la capacité à punir avec régularité. Son meilleur total en carrière est de 53 points : la barre à dépasser, encore et encore, lorsque le calendrier propose des adversaires en reconstruction ou sous la barre des 50 %.
Au delà de la boutade, dans le vestiaire, le message est clair : Minnesota ne veut plus « laisser filer » les soirs faciles. Les Wolves ont bâti leur identité sur la défense et l’impact physique, mais ont parfois péché par relâchement face aux équipes moins bien classées. En visant systématiquement un sommet de scoring contre ces oppositions, Anthony Edwards pose un cadre mental simple pour lui et pour le groupe : imposer très tôt un écart-sécurité, tuer le rythme adverse et éviter les fins de match piégeuses. Le staff y voit un levier pour déclencher des runs rapides, forcer des temps morts et installer la rotation sans stress inutile.
Anthony Edwards, scorer oui, mais sans croquer
Reste la question de l’équilibre. Viser les cartons n’autorise pas la précipitation. Le plan des Wolves dépend d’abord du stop défensif et du jeu de transition, puis des lectures en première passe. Anthony Edwards devra donc calibrer son agressivité : attaquer tôt les closeouts, garder le tir en catch-and-shoot quand l’avantage est créé, accepter la prise à deux et lâcher au bon moment vers les shooteurs d’appoint. C’est là que son travail de l’été peut rentabiliser les minutes « faciles » sans tomber dans le forçage.
L’enjeu est aussi collectif car cette approche doit se traduire par des victoires qui sécurisent le classement à l’Ouest. Les Wolves ont suffisamment de relais pour que la chasse aux records d’Edwards se fasse dans le flux : un premier quart très agressif pour creuser, une deuxième mi-temps plus partagée si l’écart tient. En bonus, viser haut contre les bas de tableau offre un tampon statistique sans tirer à la corde contre les cadors, où l’efficacité (plutôt que le volume) primera.
Anthony Edwards étudie Michael Jordan et Kobe Bryant pour progresser
