La séquence a glacé la salle et fait immédiatement monter la tension. En plein duel près du cercle, Joel Embiid a envoyé un coup de coude direct au visage de son adversaire, touché de plein fouet à la mâchoire. L’action, d’abord sifflée comme une faute offensive, a rapidement été revue par les arbitres tant le geste paraissait dangereux et inutile.
Sur les images, Embiid est pourtant en excellente position pour conclure près du panier. Dos au cercle, avantage physique net, aucune urgence apparente. Mais au moment de se retourner, il lève le bras et son coude gauche part violemment vers le visage d'Okongwu. L’impact est clair, frontal, et provoque immédiatement l’arrêt du jeu. Okongwu reste au sol quelques instants, sonné, pendant que les officiels se dirigent vers la table de marque pour lancer la review.
La décision tombe après de longues secondes d’examen : la faute est requalifiée en flagrant foul penalty one, pour contact inutile avec le coude. Deux lancers francs et possession sont accordés aux Hawks. Un verdict qui laisse un goût d’inachevé tant l’action aurait pu basculer vers une sanction plus lourde. Le geste n’a rien d’un mouvement naturel de jeu et ne répond à aucune nécessité basket identifiable comme le précisent les commentateurs.
Ce nouvel épisode vient s’ajouter à une liste déjà bien fournie d’actions litigieuses impliquant le pivot des Sixers. Embiid, dominant par le talent et la puissance, continue pourtant de s’exposer à ce type de séquences qui ternissent ses performances et placent régulièrement les arbitres au centre du débat. Le timing n’arrange rien. Alors que Philadelphia cherche de la continuité et de la sérénité, ce genre de faute relance les critiques sur son contrôle émotionnel.
Sur le parquet, la réaction ne s’est pas fait attendre. Les joueurs adverses se sont immédiatement rapprochés d’Embiid, notamment Jalen Johnson, conscients de la gravité du geste. L’atmosphère s’est tendue, obligeant les arbitres à calmer les esprits avant la reprise. Le pivot camerounais, lui, est resté sur le terrain, visiblement agacé par la tournure des événements, mais sans contester ouvertement la décision.
Un geste de trop, encore, qui interroge sur sa capacité à canaliser son jeu dans les moments de tension et qui pourrait, à terme, peser bien plus lourd qu’une simple ligne sur la feuille de match.
