On se doutait bien que l'équipe de France ne ferait pas pire que mercredi contre l'Allemagne. Les Bleus ont logiquement réagi, jeudi soir, pour leur deuxième match dans l'EuroBasket 2013, en corrigeant la Grande-Bretagne (88-65) dans le groupe A. Les joueurs de Vincent Collet n'ont pas non plus de quoi fanfaronner au vu de l'écart de niveau avec les Britanniques, mais le sérieux et l'application aperçus à Ljubljana sont encourageants.
Le 5 de départ tricolore pensait avoir rapidement fait le boulot avec Nicolas Batum (17 pts) et Tony Parker (16 pts) très impliqués et efficaces, mais le manque de jus des remplaçants et l'état de grâce de Dan Clark (16 pts), le Red Mamba local, ont empêché l'écart de dépasser les huit points à la pause (45-37). Peut-être un peu vexés de ne pas avoir plié l'affaire plus tôt, Boris Diaw et ses collègues n'ont pas eu à forcer pour éteindre la timide flamme britannique après le repos.
Du coup, Vincent Collet a pu équilibrer le temps de jeu global, avec plus ou moins de réussite. Au rayon des déceptions, Johan Petro arrive en tête. L'intérieur de l'équipe de France est apparu déconcentré et brouillon, ce qui lui a valu un recadrage costaud pendant un temps mort et a contraint le coach des Bleus a faire jouer Alexis Ajinça plus que prévu. Une aubaine pour le Strasbourgeois, plutôt satisfaisant (10 pts, 11 rbds), au contraire de Thomas Heurtel, dont l'entrée pour faire souffler TP ne restera pas dans les mémoires.
Dès demain, les Bleus remettront le couvert face à Israël, une équipe battue par les mêmes Britanniques en ouverture, mais bien supérieure en temps normal. Les coéquipiers d'Omri Casspi joueront leur survie et devraient offrir un bon test à l'équipe de France.