Quel est le GOAT de chaque franchise ?

A chaque franchise son GOAT.

Quel est le GOAT de chaque franchise ?

On se demande souvent qui est le GOAT. Un débat éternel qui concerne une poignée de joueurs dans l'Histoire du basket. Mais qui sont les GOAT de chaque franchise ? C'est une question qui nous a été inspirée par DeMarcus Cousins. L'ancien All-Star estimait qu'il n'y avait jamais eu meilleur joueur que lui à Sacramento. Vraiment ?

On s'est penché sur la question. On a même élargi à toutes les franchises. D'ailleurs, précisons que, pour chaque équipe, on a retenu l'organisation actuelle. Autrement dit, pas de Cincinnati Royals, de Saint Louis Hawks ou de Buffalo Braves par ici.

Après, un GOAT, c'est quoi ? Là aussi, la définition n'est pas claire. Parce qu'il n'y a pas une mais plusieurs définitions. Nous avons essayé au maximum de retenir pour chaque franchise le basketteur qui a affiché le meilleur niveau de jeu sous les couleurs de l'équipe. Sauf que les accomplissements et la longévité, ainsi que parfois la symbolique, se sont mêlés dans nos analyses.

NDLR : Cet article est paru pour la première fois en mars 2022.

Atlanta Hawks : Dominique Wilkins

Bob Pettit aurait pu prétendre au statut de GOAT des Hawks, qu’il a mené au titre quand ils jouaient… à Saint Louis dans les années 50 et 60. C’est sympa mais ça ne nous parle pas vraiment. La franchise, pour nous, c’est celle d’Atlanta. Et le joueur emblématique c’est indéniablement Dominique Wilkins. Le meilleur marqueur de leur Histoire, aussi bien au total brut qu’en moyenne par rencontre.

Une machine à scorer, constamment au-dessus des 25 pions de moyenne lors de son passage aux Hawks à l’exception de ses deux premières saisons. « Nique » était l’un des chouchous de ceux qui n’aimaient pas Michael Jordan. Mais pas seulement. 9 fois All-Star, 7 fois nommé dans un cinq All-NBA et 2 fois vainqueur du concours de dunk, Wilkins est une légende à Atlanta.

Boston Celtics : Bill Russell

11 bagues. Larry Bird, c’est bien mignon. Mais Bill Russell a tout raflé avec les Celtics, en plus à une époque ségrégationniste et dans une ville réputé pour son racisme. Le GOAT ultime.

Brooklyn Nets : Jason Kidd

La pauvreté de l’Histoire de cette franchise… bon, déjà, nous avons été forcés de faire une exception à notre propre règle en incluant le passé de l’équipe lorsqu’elle était implantée dans le New Jersey. Déjà parce que, contrairement à d’autres organisations qui ont déménagés, ça reste tout près de la localisation actuelle des Nets. Du coup, ça nous pousse à choisir Jason Kidd.

La franchise avait une réputation de poissarde (et de loser) avant l’arrivée du maestro. Il a transformé les Nets en les menant à deux finales consécutives en 2002 et 2003. Pour deux défaites, certes, mais c’était déjà un exploit à l’époque. Le Hall Of Famer a joué son meilleur basket dans le New Jersey. Julius Erving aurait pu prétendre au GOAT mais il n’est resté que trois saisons aux Nets, tout en les portant vers deux titres. Sauf que c’était en ABA et la franchise jouait à New York.

Charlotte Hornets : Larry Johnson

Attention, gros casse tête : Les Hornets ont été crées en 1988 puis ils ont déménagé de Charlotte à New Orleans en 2002 avant de devenir les Pelicans en 2013. Dans le même temps, en 2005, une autre franchise est née à Charlotte. Elle s’appelait les Bobcats jusqu’en 2015 avant de prendre le nom des… Hornets. Du coup, quelle histoire retenir ? Pour clarifier, on est resté sur le passé. Les 90’s, quand la franchise avait grave la cote avec ses couleurs et son logo mythiques.

Larry Johnson est sans doute leur GOAT. Alonzo Mourning n’a passé que trois saisons en Caroline du Nord. 2 pour Eddie Jones. 6 pour Baron Davis mais dont 3 à New Orleans. Kemba Walker est resté un moment mais il n’a pas atteint le niveau affiché par LJ, qui postait notamment 22 points et 10 rebonds de moyenne en menant les Hornets au second tour en 93. L’ironie dans cette affaire ? La franchise n’avait même pas retiré son numéro 2 et LaMelo Ball a joué ses deux premières saisons pros avec… avant de changer pour le 1 l’an prochain.

Chicago Bulls : Michael Jordan

Michael Jordan smile - Chicago Bulls NBA GOAT

Qui d’autre ? Les Bulls seront éternellement liés à Michael Jordan et au numéro 23. Et inversement. Chicago, c’est MJ. Et MJ, c’est Chicago.

Cleveland Cavaliers : LeBron James

Exactement pareil qu’au-dessus en remplaçant Bulls par Cavaliers, Michael Jordan par LeBron James et Chicago par Cleveland. Le numéro reste le même.

Dallas Mavericks : Dirk Nowitzki

Luka Doncic prendra peut-être sa place un jour mais pour l’instant, c’est évidemment Dirk Nowitzki. L’Allemand est resté fidèle à la franchise toute sa carrière, s’y affirmant comme un All-Star, comme un MVP puis comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Son titre décroché avec Dallas en 2011 reste aussi l’un des plus beaux de l’Histoire de la NBA. Dirk est un magnifique GOAT.

Denver Nuggets : Nikola Jokic

Et ouais. Les statistiques diront Alex English, qui a quand même claqué 25,9 points de moyenne en 837 matches avec les Nuggets. D’autres diront Dan Issel, star qui a formé un sacré duo avec English avant de coacher la franchise plus tard. Mais n’ayons pas peur d’accepter la réalité du présent : Nikola Jokic est déjà le GOAT de la franchise. Aucun basketteur n’a atteint son niveau de jeu en portant la tunique de Denver. Aucun.

Il est le seul MVP de l’Histoire de la franchise et il s’apprête à faire le doublé. Il a déjà rattrapé English et Issel aux nombres de « Win Shares » en ayant joué 4 et 3 saisons de moins ! Le Serbe va marquer cette organisation pour de très longues années.

Detroit Pistons : Isiah Thomas

Un joueur sous-coté dans l’Histoire de la NBA. Et pourtant un meneur incroyable. Scoreur, playmaker… double champion aussi, au passage. Avec des saisons dingues comme ses 21 points et 14 passes en 1985. Les Pistons ont une histoire glorieuse mais Isiah Thomas reste de loin leur joueur le plus fort et le plus emblématique.

Golden State Warriors : Stephen Curry

All-Star Game NBA stephen curry Golden State Warriors

Ce qui est chiant, c’est que les Warriors ont d’abord existé à Philadelphia. Les Philadelphia Warriors d’un certain Wilt Chamberlain, qui a aussi joué aux San Francisco Warriors puis aux Philadelphia Sixers. Mais la carrière de Wilt n’a aucun sens, comme ses stats. Aucun putain de sens. 40 points de moyenne avec les Warriors et ce n’est même pas leur GOAT ?

Parce que Stephen Curry frère. Un homme qui a aussi révolutionné le jeu, même s’il l’a fait d’une toute autre manière que Chamberlain. Le premier MVP élu à l’unanimité. 3 titres – on rappelle que Wilt n’a que très peu fait gagner ses teams en playoffs – et 2 MVP. Et surtout le visage d’une dynastie. Le visage de l’équipe qui est peut-être la meilleure de tous les temps. Le leader d’une formation qui a gagné 73 matches sur une saison, aussi.

Houston Rockets : Hakeem Olajuwon

Bien sûr. Une évidence. Le géant des Rockets. Un monument qui a porté la franchise vers ses deux seuls sacres, en 1994 et 1995. L’un des meilleurs joueurs de tous les temps, là encore.

Indiana Pacers : Reggie Miller

Il y a 110 « Win Shares » d’écart entre Reggie Miller et le deuxième joueur qui en a compilé le plus grand nombre sous les couleurs des Pacers en NBA. Take that for data. Il détient quasiment tous les records à Indianapolis : le nombre de matches, de paniers, de paniers à trois-points, de passes, d’interceptions… une razzia totale.

18 saisons aux Pacers et… seulement 5 sélections All-Star. Mais tout le monde se souvient des exploits de Miller. Notamment en playoffs. Ses 8 points en 9 secondes contre les Knicks, bien sûr, mais aussi ses duels avec Michael Jordan (les finales de Conférence 98 !), les finales 2000, etc. Le seul regret, justement, c’est de ne pas avoir pu mener sa franchise de cœur jusqu’au titre. Mais il a placé Indiana sur la carte NBA, dans un état qui transpire le basket et vit d’abord pour ses Hoosiers.

Los Angeles Clippers : Chris Paul

Un peu comme Jason Kidd aux Nets, Chris Paul est ce meneur qui a changé le destin des Clippers. Enfin, pas complètement, puisque même en sa présence, la franchise était considérée comme maudite même par certains de ses propres joueurs comme JJ Redick ou Jamal Crawford. Mais CP3 a mené les Clips au sommet, au point d’en faire pendant un temps la meilleure franchise de L.A. S’il y a des fans de l’autre équipe de Los Angeles, c’est grâce à Blake Griffin et lui.

Il a changé la culture, il a fait briller cette organisation pendant des années. Malheureusement sans jamais atteindre les finales de Conférence. Une tâche sur son parcours californien. Mais il reste le GOAT de cette franchise.

Los Angeles Lakers : Magic Johnson

Magic Johnson Lakers

5 titres aux Lakers pour Magic Johnson, 5 pour Kareem Abdul-Jabbar, 5 pour Kobe Bryant. La longévité et les stats parlent pour le Black Mamba, voire pour KAJ. Mais le GOAT, au final, c’est Magic Johnson. Les partisans de Bryant sont nombreux. Déjà parce que c’est plus récent. Parce qu’il est resté tellement longtemps à L.A. qu’il incarne dans notre esprit les Lakers. De la même manière que Michael Jordan représente les Bulls.

Si on établissait un classement des meilleurs joueurs de tous les temps – sans distinction de franchise – aujourd’hui, Magic Johnson serait dans notre top-5. Pas Kobe. Les Lakers, quelque part, c’est avant tout le « showtime » (la série est sur HBO et OCS pour ceux que ça intéressent, ou en streaming sur le net). Et le « showtime », c’est Magic. Un meneur tellement unique dans l’Histoire de notre sport. Une machine à triple-double en avance sur son temps. Un titre de champion dès sa saison rookie et de l’excellence du début jusqu’à la fin. 3 trophées de MVP, 3 trophées de MVP des finales (1 et 2 pour Bryant). Un génie, tout simplement.

Memphis Grizzlies : Gasol

Démerdez-vous pour deviner si on parle de Marc ou de Pau.

Miami Heat : Dwyane Wade

On ne parle pas du « Wade County » par hasard. Il représente bien plus que LeBron James pour le Heat. Alors, oui, le GOAT ne devrait pas se baser que sur ça mais d’abord sur le niveau de jeu. Le Dwyane Wade des finales 2006 était absolument stratosphérique. Peut-être aussi fort que le King en 2012 (mais sans doute pas 2013). Les blessures ont pesé par moment sur la carrière de « Flash », au point de faire oublier en partie à quel point il était fort. Notamment en playoffs. 3 titres sous la tunique de Miami, des records à la pelle aussi.

Milwaukee Bucks : Kareem Abdul-Jabbar

Plus compliqué qu’il n’y paraît. Kareem Abdul-Jabbar est resté six ans à Milwaukee, d’abord sous le nom de Lew Alcindor. C’est long pour une franchise mais c’est court à l’échelle de sa carrière. N’empêche qu’en six saisons, il a décroché 3 MVP, gagné un titre lors de sa deuxième année chez les pros et a compilé des statistiques ahurissantes (30 points, 15 rebonds).

Sauf que Giannis Antetokounmpo n’est pas loin de présenter un CV aussi dingue. Il est resté plus longtemps dans le Wisconsin, en jurant justement fidélité à Milwaukee pour ne pas céder à l’appel des grands marchés. Il a gagné deux trophées de MVP et une bague. Mais aussi un DPOY. Il est continuellement candidat au titre de meilleur joueur de la saison. Alors disons que, pour l’instant, c’est encore Jabbar le GOAT des Bucks. Mais ça devrait changer d’ici la fin de la carrière du Grec.

Minnesota Timberwolves : Kevin Garnett

Le seul qui a réussi à faire des Timberwolves une franchise intéressante sur la durée. Le seul à avoir vendu des maillots et donné envie à des gamins de supporter une franchise à Minneapolis. Le seul à l’avoir mené en finales de Conférence aussi.

New Orleans Pelicans : Anthony Davis

Même subtilisé que pour les Hornets, mais en pire. Pourquoi ? Parce que Chris Paul est sans doute aussi le GOAT de cette franchise. Sauf qu’il n’y a jamais joué. CP3 a été le meneur de New Orleans quand l’équipe portait le nom des Hornets. Il est parti avant qu’ils deviennent les Pelicans. Du coup, dans le doute, pour éviter toute confusion, rendons à Anthony Davis ce qui appartient à Paul.

7 saisons pour 23 points et 10 rebonds de moyenne pour AD. Il s’est affirmé comme une superstar en Louisiane, en menant tout de même les Pelicans au second tour des playoffs. Un fait suffisamment rare pour être souligné. Il est parti comme un malpropre et ses blessures ont rythmé ses saisons à NO mais il restera quand même un peu dans l’Histoire tristounette de la franchise.

New York Knicks : Patrick Ewing

Le seul joueur drafté en première position par les Knicks, en 1985. Patrick Ewing est le symbole parfait des dernières équipes brillantes de New York. Celles qui allaient loin en playoffs et terrorisaient la Conférence Est… sans pour autant gagner. Il a un peu cette image du beau loser, excellent (23 et 10 en 15 saisons dans la grosse pomme) mais qui s’est cassé les dents sur Michael Jordan et Hakeem Olajuwon. Son parcours, son style et ses échecs font de lui le meilleur représentant des Knicks.

Oklahoma City Thunder : Kevin Durant Russell Westbrook

Russell Westbrook NBA invité au Quai 54

On rappelle que l’Histoire des Seattle Supersonics ne compte pas dans notre article. De toute façon, le palmarès et les couleurs des Sonics appartiennent officiellement à la ville de Seattle, qui reprendra ses records si une franchise revient un jour dans la ville émeraude. Le Thunder, donc. Une franchise récente qui a tout de même connu trois MVP : Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden.

KD est sans aucun doute possible le plus fort des trois. Il est l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Et c’était déjà le cas à Oklahoma City. Alors pourquoi Westbrook ? C’est l’entorse à la règle : dans la tête des supporters, leur GOAT, c’est Russ. Durant est parti, lui est resté. Il a compilé trois saisons de suite en triple-double sous les couleurs du Thunder, en battant un record incroyable d’Oscar Robertson. Et il menait même encore la franchise en playoffs à l’époque. Le joueur emblématique à OKC, c’est lui.

Orlando Magic : Shaquille O’Neal

Le cœur voulait mettre Tracy McGrady. La raison voulait mettre Dwight Howard. Du coup, ce sera Shaquille O’Neal. Parce que même si D12 est resté plus longtemps à Orlando et a sans doute accompli un peu plus, tout en perdant aussi une finale NBA, Shaq évoluait quand même à un autre niveau qu’Howard. Sa version jeune et « longiligne » d’Orlando… quel bonheur. Un mix de puissance, de taille, de vitesse et même de skills. Un régal. Dommage que son duo avec Penny Hardaway n’ait pas duré plus longtemps.

Bon, en fait, honnêtement, ça aurait vraiment dû être Dwight Howard mais on est juste des haters.

Philadelphia Sixers : Julius Erving

Wilt Chamberlain a joué deux fois à Philly. Mais une fois sous les couleurs des… Warriors. Un casse-tête fou. Au final, on s’est tourné vers Julius Erving quand même. Parce que 11 saisons. Parce qu’un titre. Et des très belles statistiques aussi. Allen Iverson pouvait être cité pour la culture. Mais les Sixers envoient bien Dr. J à la loterie pour leur porter chance et ça doit quand même vouloir dire quelque chose.

Phoenix Suns : Steve Nash

Steve Nash

Les Suns ont eu un paquet de meneurs géniaux. Kevin Johnson. Paul Westphal. Jason Kidd. Stephon Marbury (lol). Maintenant Chris Paul. Mais aucun d’entre eux n’a eu autant d’impact que Steve Nash, double-MVP sous les couleurs de Phoenix. Le Canadien a été le moteur d’une incroyable machine à gagner – en saison régulière surtout – et à marquer des points.

Le Phoenix de Nash et Mike D’Antoni n’est jamais allé au bout mais il a marqué la NBA à tout jamais. Avec un basket proposé dont les principes ont posé les bases du jeu moderne, et notamment celui des Warriors de Stephen Curry.

Portland Trail Blazers : Clyde Drexler

Les boomers auraient hurlé au scandale si on avait mis Damian Lillard. Mais la question est sans doute plus complexe que ce qu’ils ne l’admettront. Ceci étant dit, Clyde Drexler reste une légende sous-estimée. Il a quand même mené les Blazers à deux finales tout en étant l’un des meilleurs joueurs de la NBA à l’époque. Il détient encore un paquet de record dans l’Oregon au passage.

Et malgré ça, on a failli mettre Lillard. Déjà parce qu’aller en finales de Conférence en 2019, dans cette Conférence Ouest, avec cette équipe, c’était presque aussi fort que de se qualifier pour les finales tout court. On ne se rend pas compte du niveau de l’exploit et des performances accomplies par le meneur depuis plusieurs années. Allez, encore une ou deux belles campagnes et il n’y aura plus de doutes : ce sera lui le GOAT.

Sacramento Kings : Chris Webber

Désolé pour DeMarcus Cousins mais même en écartant les saisons à Rochester et Cincinnati sous le nom des Royals et même en oubliant les années Kansas City, il n’est quand même pas le GOAT de Sacramento. L’étiquette revient à Chris Webber, la superstar de la dernière équipe kiffante des Kings. Celle qui se battaient encore pour le titre. La seule dans l’Histoire de la franchise à avoir vraiment pu viser une bague.

En 7 saisons, Webber a compilé 23 points, 10 rebonds et presque 5 passes. Il était alors l’un des meilleurs joueurs de la ligue mais aussi l’un des plus élégants. Dommage, il lui arrivait parfois de disparaître ou de baisser en régime en playoffs… Mais au moins, il les jouait !

San Antonio Spurs : Tim Duncan

Les Spurs n’existeraient même pas – façon de parler bien sûr - sans Tim Duncan donc bon, à partir de là. D’ailleurs, ils n’existent plus complètement depuis qu’il est parti – façon de parler bien sûr.

Tim Duncan, tu es une légende

Toronto Raptors : Kyle Lowry

Là aussi, c’est plus du symbolisme que du pur niveau de jeu. Kawhi Leonard a été le plus fort à porter un jour la tunique des Raptors. Vince Carter les a mis sur la carte. DeMar DeRozan a longtemps été leur visage. Mais Kyle Lowry, man, c’est le pur représentant des fans. Leur idole. Le meneur du titre 2019, le capitaine. L’âme de la franchise, tout simplement.

Utah Jazz : Karl Malone et John Stockton

Autant ne pas les dissocier.

Washington Wizards : Elvin Hayes

Elvin Hayes était une superstar des Bullets dans les années 70. Ça permet de se rendre compte à quel point la franchise de Washington galère depuis. Et oui, aucune cohérence d’avoir mis un joueur des « Bullets » tout en ayant refusé le statut de GOAT de Chris Paul aux Pelicans sous prétexte qu’il jouait pour les Hornets de New Orleans.