Gilbert Arenas pense que Giannis Antetokounmpo « ne comprend pas le basket »

La dernière analyse de Gilbert Arenas sur Giannis Antetokounmpo nous laisse complètement perplexe.

Gilbert Arenas pense que Giannis Antetokounmpo « ne comprend pas le basket »

Il fut un temps où Gilbert Arenas distillait quelques bonnes analyses sur le basket (en plus de certaines prises de position discutables). Mais on peine à suivre son raisonnement sur Giannis Antetokounmpo. En compagnie de Phil Handy, assistant aux Los Angeles Lakers, l’ancien meneur All-Star s’est déchargé sur la superstar des Milwaukee Bucks.

« En le regardant jouer, je peux voir qu’il ne comprend pas encore le basket. Il pratique le sport et il a gagné un titre, cool. Mais il ne comprend pas encore comment être un grand joueur, comment progresser, comment entraîner son corps. Je regarde les stats et je vois qu’il a joué 32 ou 34 minutes. Tu dois pouvoir jouer au moins 38 minutes. LeBron jouait 37 minutes à 37 ans. Iverson en jouait 43 », explique l’Agent zéro.

« J’entend les médias dire que c’est le meilleur joueur. Pas du tout. L’écart est encore énorme. »

Notons que Gilbert Arenas ne cite jamais directement Giannis Antetokounmpo mais la manière dont il évoque la situation, sa tirade ne peut se référer qu’au Grec, Nikola Jokic ou Luka Doncic, les joueurs récemment appointés comme « les meilleurs de la ligue. » Dire que Jokic et Doncic ne comprennent pas le basket serait un blasphème encore plus grand. D’ailleurs, Arenas avait déjà déclaré que Giannis Antetokounmpo devait apprendre à jouer. Ça tend à confirmer la piste.

Cet avis est clairement discutable. Le joueur de 27 ans n’a cessé de progresser depuis son arrivée en NBA. Son corps est l’un des plus solides et des plus impressionnants de tout le championnat. Il a ajouté des touches techniques à son jeu année après année. Quant au temps de jeu, c’est ridicule. S’il ne joue pas 37 minutes, c’est parce que contrairement aux Los Angeles Lakers, les Bucks n’ont même pas besoin de ça pour gagner. Bref, c’est l’une des pires analyses de la décennie.