Dwight Howard fait-il des Houston Rockets de vrais prétendants ?

L'association de James Harden et Dwight Howard fait automatiquement de Houston un prétendant au dernier carré. Le titre dès cette année ? C'est beaucoup moins évident.

FX RougeotPar FX Rougeot | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
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Où se situeront les Houston Rockets au printemps prochain, à l'heure d'entamer les playoffs 2014 ? Sauf catastrophe (blessure de Dwight Howard ou James Harden, donc), l'équipe de Kevin McHale aura l'occasion de jouer les premiers rôles dans la conférence Ouest, et au passage d'améliorer son bilan du dernier exercice (45-37), établi autour de la brillante saison de son maître à jouer James Harden (25,9 pts, 4,9 rbds, 5,8 assists en 38,3 minutes). Battu en avril dernier au premier tour (2-4) par ses potes d'OKC - à qui il manque énormément -, le meilleur 6e homme 2012 a reçu cet été un renfort de poids, qui fait de son équipe un prétendant légitime aux Finales, à court ou moyen terme : il s'agit évidemment du dominateur Dwight Howard (son "scouting report" en vidéo ici), qui pour la première fois de sa carrière, si son corps le laisse tranquille après plusieurs pépins physiques à LA (au dos, notamment), aura l'occasion de s'épanouir dans un club qu'il a eu tout loisir de choisir (il avait été drafté par Orlando puis transféré aux Lakers - ndlr).

James Harden taillé par la concurrence

Certains dirigeants, dont Jerry West des Warriors, ne s'étaient pas gêné pour faire de la contre-publicité aux Rockets lorsque D12, free agent, cherchait encore sa destination cet été, après une élimination piteuse au premier tour avec les Lakers (0-4 face aux Spurs). Selon Adrian Wojnarowski, de Yahoo! Sports, ces derniers seraient même allés jusqu'à avancer des arguments très peu sympathiques envers Harden - qualifié de joueur égoïste, ou incapable d'être un leader - pour séduire l'ex-pivot d'Orlando.
"Dans un des clubs, on sait qu'ils lui ont dépeint (à Howard) une réalité comme quoi James était identique à Kobe", explique Daryl Morey. "J'étais estomaqué. Vous voudriez dire que le fait qu'il soit identique à un des plus grands joueurs de l'histoire constituerait une insulte ?", a ajouté le GM de Houston, irrité par les remarques désobligeantes de certains de ses rivaux.
[superquote pos="d"]« Le fait que James Harden soit identique à Kobe constituerait une insulte ? » - Daryl Morey[/superquote]Bon, sur ce coup-là, on imagine que Morey joue les vierges effarouchées, parce qu'à vrai dire, il n'est pas si étonnant que dans un business aussi concurrentiel que la NBA, les dirigeants jouent les "Gérard Languedepute" pour se mettre un franchise player dans la poche - qui plus est lorsqu'il s'agit d'un big man de l'impact de D12. Mais le fait que certains dirigeants (notamment Mark Cuban, toujours pas remis du choix de "gamin" de D12) se soient montrés aussi médisants envers l'ex-franchise d'Hakeem Olajuwon et Yao Ming (qui ont poussé pour faire venir D12) signifie aussi qu'ils se méfient grandement du rendement que peut avoir Howard à Houston, franchise dont l'horizon ne cesse de s'éclaircir depuis que Jalen Rose a évoqué la possible arrivée à l'été 2016 de Kevin Durant, ex-joyau des Texas Longhorns. L'analyse d'avant-saison sur Houston réalisée par Bill Simmons et Jalen Rose pour Grantland. [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=EVmUjif1ntM&list=PLQK6nu7nx46w8rf3b3hjEArcbZZ0-Ct2g[/youtube]   Bon, on n'en est évidemment pas là, et la trajectoire de Dwight Howard est bien là pour le confirmer : en NBA, tout peut arriver, et très rapidement. Y compris des scénarii catastrophes (cf. le "Dwightmare"). Mais quand même, ce Houston-là dispose en ce début de saison d'un roster séduisant, composé de joueurs en pleine bourre (Harden - 24 ans, Chandler Parsons - 25 ans) ou ayant soif de victoires après une saison mitigée (Jeremy Lin - 25 ans) ou décevante (Howard - 27 ans).
"Houston est de toute évidence une équipe en devenir", confiait tout récemment Dirk Nowitzki à Tim MacMahon, d'ESPN. "Pour moi, Parsons est un joueur phénoménal et en devenir, et Harden est l'un des meilleurs joueurs quand il s'agit d'aller au panier et de scorer. Ils vont être difficiles à jouer (il dit : "They're going to be a handful")", confie le champion NBA 2011, dont l'association 4-5 avec Howard aurait sans doute été meurtrière.
Et l'association Harden - Howard, alors ? Sur le papier, Houston dispose avec ces deux lascars de deux des dix-douze meilleurs joueurs de la ligue, et à part Miami (LeBron - Wade), San Antonio (Duncan - TP) ou OKC (Durant - Westbrook), on ne voit pas quelle équipe peut actuellement en dire autant. Le duo ne fait pas le succès, et évidemment, les deux All-Stars devront prouver, le temps aidant, que leurs jeux respectifs sont compatibles et complémentaires. Lire la suite
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