Preview NBA : Les Indiana Pacers doivent-ils tanker ?

Tour d'horizon des 30 franchises NBA à l'approche de la saison 2025-2026 : les Indiana Pacers peuvent-ils viser les... bas fonds de la ligue ?

Preview NBA : Les Indiana Pacers doivent-ils tanker ?

Indiana Pacers

L’œil dans le rétroviseur

2024-2025 : 50 victoires, 32 défaites, battus en finales NBA par le Oklahoma City Thunder (3-4).

Les Indiana Pacers sont passés à un match de décrocher le titre le plus fou, sans doute aussi l’un des plus beaux, de toute l’Histoire du basketball. Absolument pas favoris en début de saison, et ce malgré des finales de Conférence disputées en 2024 mais considérées comme « circonstancielles », Tyrese Haliburton et sa bande auraient pu (dû ?) faire tomber une équipe du Thunder perçue pour le coup comme l’une des meilleures de la ligue.

Peut-être que les Pacers gagnaient le Game 7 sans la blessure d’Haliburton. Peut-être même qu’ils pouvaient mettre la série à l’abri dès le Game 4, quand ils ont dominé la rencontre et menaient à l’entame du money time avant de tomber sur un grand Shai Gilgeous-Alexander. C’est fou le constat laissé d’avoir déjà réussi un sacré accomplissement en allant aussi loin, d’avoir déjoué tous les pronostics et pourtant d’être quand même passé à côté de quelque chose d’encore plus immense. Oui, les joueurs de Rick Carlisle peuvent finalement avoir des regrets.

Malgré ça, ils ont donné de belles leçons de basket en pratiquant un basket attrayant, offensif, collectif, tout en mouvement. Ils ont encore une fois montré que la force du nombre n’était pas à sous-estimer, avec leur effectif profond et une vraie complicité entre les membres du roster.

Qu’est-ce qui a changé depuis ?

Le destin et la saison à venir d’Indiana a basculé au moment où la franchise a annoncé la déchirure du tendon d’Achille d’Haliburton. Une blessure sévère qui nécessite une longue rééducation. Le maître à jouer des Pacers sera donc absent pendant l’intégralité du prochain exercice et ça change tout ou presque.

Alors qu’ils semblaient ouverts à l’idée de payer pour conserver une équipe qui gagne, les propriétaires ont vite fait marche arrière une fois le meneur All-Star sur la touche. Myles Turner s’en est allé parce que l’organisation ne voulait pas lui offrir le contrat recherché. Et c’est donc libre que le pivot, si souvent cité dans les rumeurs de transfert depuis des années, a changé de navire, direction le « rival » de Milwaukee.

Les Pacers n’ont pas vraiment recruté non plus. Ils vont repartir avec leur groupe et le génie de leur coach Rick Carlisle, en espérant que Bennedict Mathurin et Andrew Nembhard montent en régime pour assurer l’intérim en l’absence d’Haliburton.

La rotation serrée :

Guards : Tyrese Haliburton, TJ McConnell, Bennedict Mathurin, Andrew Nembhard, Delon Wright, Monte Morris
Forwards : Pascal Siakam, Obi Toppin, Aaron Nesmith, Ben Sheppard
Bigs : Isaiah Jackson, Jarace Walker, Tony Bradley, Jay Huff

Le joueur à suivre : Bennedict Mathurin

Bennedict Mathurin Indiana Pacers

Reparti de l’avant après une saison minée par des pépins de santé, auteur de quelques bons matches en finales, Bennedict Mathurin va essayer de franchir le pallier auquel il a un temps été promis à son arrivée en NBA. Drafté en sixième position en 2022, le Canadien était alors présenté comme un potentiel All-Star. Ses capacités à scorer ne sont pas vraiment remises en question mais le joueur de 23 ans va désormais devoir prouver qu’il est à même de planter 20 points tous les soirs sans connaître trop de passage à vide.

Surtout, il va enfin avoir l’opportunité de jouer en tant que première ou deuxième option offensive. Les coaches ont déjà fait savoir que la blessure de Tyrese Haliburton ouvrait une place dans le cinq à Mathurin. Charge à lui de montrer qu’il a le niveau.

Alors, cette grande question : les Pacers doivent-ils tanker ?

Ce serait intéressant mais… pas sûr qu’il puisse. Leur niveau reste sans doute trop haut, malgré l’absence prolongée de leur chef d’orchestre. Pour vraiment tanker, il faudrait que Pascal Siakam soit blessé une bonne partie de la saison (l’échanger n’aurait pas de sens). Les Pacers risquent de se retrouver un peu à la place du con : trop forts pour tanker, pas assez pour peser en playoffs ou même ne serait-ce qu’accrocher le top-6. Ils seront compétitifs mais pas trop, en gros entre les 33 et 44 victoires.

L’objectif réaliste : Jouer le play-in

Tier NBA : Trop justes

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Cette équipe s'est construite sans tanking, elle n'a quasiment jamais été dans le top 10 de la draft depuis les 80's. Et elle a une très bonne base collective sur laquelle elle doit continuer de construire, et développer des joueurs qui vont avoir plus de responsabilités.

Ca fera peut-être les POO, peut-être pas, mais forcer le tanking serait une erreur. Surtout qu'ils seront probablement pas assez mauvais pour rivaliser avec les Utah, Brooklyn et compagnie.

Et puis n'oublions pas que les deux derniers 1st picks étaient des équipes qui ont fait le play in
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En effet, c'est la direction choisie d'en haut. Être le plus performant possible sans aller dans la taxe. La ferveur populaire de l'état faisant le reste, tu te retrouves avec une franchise qui dégage un bon paquet de monnaie pour ta pomme.
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Oh non il ne faut surtout pas tanker mais continuer de développer ce superbe jeu et des automatismes pour viser le titre avec Hali l'an prochain.
Nembhard sera MIP, Mathurin 6th man et Indy va finir 6e.
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