Jared Sullinger est un homme en mission

Jared Sullinger donne raison aux Celtics d’avoir parié sur lui.

Jared Sullinger est un homme en mission
En sélectionnant Jared Sullinger en 21ème position de la dernière draft, les Celtics savaient qu’ils prenaient un risque. Pas sur le talent de leur joueur, mais sur son potentiel vu les problèmes récurrents de douleurs dorsales qui ont émaillé son parcours universitaire et des capacités athlétiques moins affolantes que celles d’autres prospects de sa génération. Mais pour l’instant, ce pari s’avère gagnant. Non seulement Sullinger est en pleine forme, mais en plus il a réussi à se faire une place dans la rotation de Doc Rivers que l’on sait souvent réticent à l’idée d’accorder des minutes à ses rookies. Pour autant, il ne s’endort pas sur ses lauriers et Paul Pierce semble veiller à ce que Sullinger continue à se motiver en repensant aux 20 autres joueurs qui ont été sélectionnés avant lui. Après tout, Pierce s’y connait en la matière, puisqu’il continue, aujourd’hui encore, de bouillir intérieurement en repensant à la façon dont il a pu tomber jusqu’à la 10ème place de la draft 1998.
« Paul me demande “Combien des gars pris avant toi sont meilleurs que toi ? Combien d’entre eux aident actuellement leur équipe à gagner ?”. Je lui réponds “Pas beaucoup”, et il me dit de continuer à jouer et à faire mon taf », a-t-il expliqué au Boston Herald.   « Il me parle tout le temps de la façon dont ça s’est passé pour lui. »
Pour autant, Jared Sullinger ne se laisse pas emporter du « côté obscure de la force ».
« Je regarde ce que font les autres gars mais, honnêtement, certains de ces mecs sont mes amis. Je les soutiens constamment. Il n’y a pas de haine. »   « Nous avons eu beaucoup de chance que Jared descende dans la draft jusqu’à nous », estime Rivers.   « S’il était allé à la draft l’année d’avant, il aurait été pris en 2ème ou 3ème choix. Au lieu de ça, nous avons pu le récupérer et je pense que c’est aussi une bonne chose pour Jared. Il y a des gars qui chutent chaque année à la draft et ça peut tenir à 1000 raisons différentes. »
Malgré la différence de statut et nombre de dollars encaissés, Sullinger ne semble pas regretter sa décision.
« C’est une chance énorme pour moi d’être ici. On peut dire qu’au final ça m’a profité. Mais en même temps, ça m’a fait redescendre sur terre. C’est du genre “Maintenant que tu sais que tu n’es peut-être pas aussi bon que ça, il faut aller au charbon et jouer au basket”. »
Sullinger n’est d’ailleurs pas le seul joueur d’impact que Boston a récupéré aussi bas. Rajon Rondo aussi est un ancien numéro 21 de la draft. On dirait que ce chiffre porte bonheur du côté de Boston