Draymond Green justifie les choix défensifs des Warriors sur Jaylen Brown

Les Golden State Warriors ont laissé Jaylen Brown seul à trois-points. L’arrière des Boston Celtics les a punis.

Draymond Green justifie les choix défensifs des Warriors sur Jaylen Brown

Les Golden State Warriors se sont fait détruire. Difficile de trouver une autre expression pour décrire une défaite de 52 points (88-142) contre les Boston Celtics. Ils ont été dominés dans tous les compartiments du jeu. Mais en plus, ils ont aussi donné le bâton pour se faire latter la tronche. Comment ? En laissant par exemple Jaylen Brown libre de tout marquage avec aucun défenseur autour de lui à 9 mètres à la ronde quand ce dernier récupérait la balle derrière la ligne à trois-points.

Le score final le fait oublier mais le début de partie était équilibré. Il y avait même 21-21. Jusqu’à ce que Brown balance trois paniers primés de suite en l’espace de 40 secondes. Les Celtics ont complètement déroulé à partir de ce moment-là. La stratégie défensive des Warriors a été pointée du doigt. Une tactique expliquée et justifiée par Draymond Green dans son podcast.

« On n’a pas choisi ce plan de jeu défensif en pensant que Jaylen Brown ne peut pas mettre de tirs. On a opté pour cette stratégie parce qu’on s’est dit que ça allait le pousser à tirer de plus en plus et casser le rythme de leur attaque. C’est ensuite plus facile de les battre. Jaylen Brown rentrait 34% de ses trois-points avant le match. Donc on n’était pas forcément hyper inquiets à l’idée de le voir rentrer ses tirs. Et c’est ce qu’il a fait, il les a mis. (…) On a tenté, ça n’a pas marché. »

Brown est le moins adroit de loin au sein du cinq majeur infernal de Boston. Ses coéquipiers sont tous au-dessus des 37% : 44 pour Jrue Holiday, 40 pour Derrick White, 37 pour Jayson Tatum et Kristaps Porzingis. Il faut bien choisir son poison. Pas simple. Dans l’idéal, il faut peut-être tout faire pour empêcher les joueurs de Joe Mazzulla de prendre autant de tirs à longue distance.

Pour en revenir à l’arrière All-Star, il n’est pas le plus précis du lot, certes, mais il rentre tout de même 39% de ses trois-points ouverts (et... 31% quand il est grand ouvert, allez comprendre) cette saison.