Joel Ayayi et Gonzaga se rapprochent du Final Four, sa cote pour la Draft peut encore monter

Joel Ayayi et les Gonzaga Bulldogs ont atteint l'Elite 8 du Tournoi NCAA 2021. Le Français a de nouveau été bon face à Creighton.

Joel Ayayi et Gonzaga se rapprochent du Final Four, sa cote pour la Draft peut encore monter
Gonzaga et l'excellent Joel Ayayi sont favoris pour le titre en NCAA quasiment depuis le début de la saison. Rien d'étonnant, donc, à les voir atteindre l'Elite 8 du Tournoi NCAA 2021 après leur victoire ce week-end. Mais il fallait quand même réussir à faire le job et à assumer le statut de prétendant n°1 à la succession de Virginia. Les Bulldogs, qui attendent toujours le premier sacre de leur histoire universitaire en basket, ont fait un pas de plus faire le Final Four en dominant Creighton (83-65) dimanche. Evidemment, c'est la prestation de Joel Ayayi qui nous intéresse le plus. Le Bordelais, passé par l'INSEP avant de tenter sa chance sur le campus de Spokane avec Killian Tillie, a réussi une superbe saison avec Gonzaga, au point de faire monter sa cote dans les Mock Drafts en vue de l'édition 2021. La polyvalence du frère de Valériane, internationale tricolore, est l'une des clés de la réussite du groupe coaché par Mark Few. Joël Ayayi signe le premier triple-double de l'histoire de Gonzaga, sa cote est au plus haut Si l'arrière de 21 ans n'a pas fini en triple-double comme lors du match de saison régulière où il est devenu le premier joueur de la fac à accomplir cette performance, il a apporté sa pierre à l'édifice face à Creighton, avec 13 points, 8 rebonds et 1 passe à 5/13. Ayayi a marqué à trois reprises à 3 points, un domaine sur lequel les scouts NBA l'observent forcément pour imaginer son impact dans l'élite la saison prochaine. La plupart des Mock Drafts l'imaginent au mieux en fin de 1er tour, mais cela pourrait évidemment évoluer s'il se distingue encore davantage d'ici la fin du Tournoi NCAA. Au menu pour Gonzaga cette semaine, un affrontement avec les USC Trojans pour une place au Final Four. On espère que d'ici là, les commentateurs espagnols maîtriseront mieux la prononciation de son nom.