Kon Knueppel, la pépite qui redonne des couleurs aux Charlotte Hornets

Kon Knueppel est en train de changer la trajectoire des Hornets. Avec un début de saison historique, une adresse folle et un impact déjà central dans le jeu, le rookie s’impose comme le nouveau pilier autour duquel Charlotte peut enfin rêver plus grand.

Kon Knueppel, la pépite qui redonne des couleurs aux Charlotte Hornets

Depuis le début de la saison, les Charlotte Hornets semblaient condamnés à tourner en rond. Manque de continuité, absence de leader incontestable et un collectif sans véritable identité. Mais l’éclosion fulgurante de Kon Knueppel change la donne. Après seulement onze matchs, il surgit non pas comme une promesse mais comme un joueur déjà imposant. Dans son NBA Rookie Ladder, le journaliste Keith Ashburner note que « Knueppel prend la tête de la course au titre de rookie de l'année, tant son impact est immédiat et complet ».

Une entrée dans la ligue tonitruante

Drafté en  4e position, Kon Knueppel n’était pas le visage le plus attendu de la fournée. Pourtant, ses statistiques parlent d’elles-mêmes. Il tourne à 18 points, 6 rebonds et 3 passes lors de ses premières sorties, avec un pourcentage de réussite à trois-points et un volume de tirs qui le placent déjà parmi les rookies les plus productifs. Il a notamment accumulé plus de 150 points et réussi plus de 30 paniers à 3-points dans ses dix premiers matchs, une première dans l’histoire de la ligue.

Cette nuit, face aux Bucks de Giannis, il termine une fois encore meilleur marqueur des Hornets avec 32 pts, 3 rbds, 3 pds, 3 steals et un 12/20 au shoot des plus cleans.

Cette capacité à marquer à distance tout en contribuant dans d’autres secteurs du jeu est rare chez un rookie. Il affiche près de 40% à trois-points, un chiffre solide pour n’importe quel joueur, et encore plus pour un rookie qui ne dispose pas d’un rôle simplifié. En plus, il ajoute plus de 6 rebonds, donne plus de 3 passes, intercepte 1 ballon par soir. Cette ligne de stats, si elle se maintient, le place déjà dans une catégorie à part.

L’impact sur l’équipe : changement de paradigme

Quand un rookie atteint ce niveau, c’est d’abord l’équipe qui profite du changement. Pour les Hornets, c’est presque un nouveau départ. Jusqu’ici, la franchise peinait à dépasser les 20 victoires, souvent à la recherche d’un style d’attaque clair et d’une défense structurée. Avec Knueppel, on observe une évolution vers une équipe plus équilibrée, capable de générer des tirs ouverts, de fluidifier l’attaque et de défendre avec plus d’engagement.

Le joueur ne monopolise pas le jeu. On remarque une bonne répartition des responsabilités avec la présence de Brandon Miller, la création de LaMelo Ball (quand il est en forme), mais surtout un Knueppel prêt à prendre le relais sans qu’on sente la panique. Certains analystes sont allés jusqu’à écrire que « même si Ball et Miller étaient en pleine forme, Knueppel serait déjà la pièce centrale de la franchise ».

Pourquoi cela pourrait bien changer la trajectoire de Charlotte

Quand un jeune joueur transforme profondément une franchise, on le voit à travers quatre facteurs : la production individuelle, l'efficacité collective, la constance et la profondeur de l’équipe. Knueppel coche toutes les cases. Il produit clairement. Il le fait avec une belle efficacité (46% au tir global, 40% à 3-pts), et dans un groupe en mutation qui semble prêt à le suivre.

Ensuite, la durée. Il n’a pas encore joué 20 matchs, mais chaque sortie ajoute un peu plus de dossier à sa candidature au rookie de l’année. Et que dire de l’effet “pieuvre” qu’il génère : des tirs à trois-points ouverts parce qu’il attire l’attention, des positions de tir meilleures parce qu’il écarte les défenses, un jeu collectif plus fluide. Tout cela en fait un joueur que les adversaires doivent désormais surveiller spécifiquement,  avec des défenses ajustées, des prises à deux parfois, et ça aussi c’est un signe fort de reconnaissance dans cette ligue.

Enfin, la profondeur de Charlotte. Avoir un rookie sur qui s’appuyer est une chose. Avoir un rookie qui donne l’impression de pouvoir être le socle d’un projet stable en est une autre. Si les Hornets peuvent bâtir autour de lui, y adjoindre des jeunes, stabiliser leur rotation et capitaliser sur ce momentum, le projet prend une tout autre dimension.

Les zones d’ombre à surveiller

Évidemment, tout n’est pas parfait. Il reste jeune, la saison est longue, la résistance physique va s’accentuer, et les défenses vont s’ajuster. Il faudra confirmer que ces performances ne sont pas seulement un “hot start” temporaire. Si la production baisse ou si l’équipe s’effrite, l'histoire prendra une autre tournure. Mais pour l’instant, on n’a pas ce sentiment.

De plus, les Hornets ne sont pas encore dans la lutte pour les premières places. Pour que Knueppel devienne “le joueur qui a changé tout l’équilibre de cette franchise”, l’équipe devra progresser au bilan et en constance. Le talent seul ne fait pas un champion.

Avec Kon Knueppel, Charlotte possède un jeune joueur dont le début de carrière est déjà historique. Ses chiffres sont impressionnants, son impact immédiat et sa capacité à changer la dynamique d’une équipe déjà visible.

Le vrai test arrive maintenant : maintenir ce niveau, faire grandir l’équipe et transformer l’élan en fondation durable. Si tout se passe bien, on pourrait bien se souvenir de cette saison comme celle où la franchise a basculé dans une autre trajectoire.

Ce que j'aime chez Knuepple c'est que c'est vraiment l'inverse de Lamelo Ball. Ce que l'on reproche au "franchise player" des Hornets, le rookie lui coche les cases. Il est sérieux, il cherche à prendre des bons shoot (sa sélection de shoot j'ai quasiment rien à redire c'est un vétéran on dirais). Il est mature et efficace dans son jeu. Et comme cela est bien souligner dans l'article, il rend cette équipe meilleur. Il dégage un truc que j'ai pas ressenti avec Lamelo Ball. Hâte de voir ce que les Hornets vont faire. Mais y a du talent dans cette équipe.
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Il y a un autre motif de satisfaction du côté de Charlotte, c'est sa complémentarité avec l'un des autres rookies du groupe, Ryan Kalkbtenner. L'un étire le jeu, l'autre punit dans la raquette. Avec Moussa en back-up, Charlotte a trouvé des intérieurs qui peuvent laisser Ball, Miller, Bridges et Knueppel briller.
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tout à fait d'accord, vraie complémentarité
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C'est vrai que le dj est un excellent rim runner.
Ce qui est surprenant avec Knueppel, c'est vraiment qu'en regardant les matchs, jamais t'imagines que c'est un rookie. Il sait où se placer, quoi faire, prend les bonnes décisions, est fiable. Il joue déjà avec l'assurance d'un vet.
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