Les Nets se voyaient bien ajouter Thomas Robinson, récemment libéré par les Nuggets après son trade depuis Portland, à leur effectif. Jeune, polyvalent, l'ancien de Kansas avait tout de la bonne affaire pour Brooklyn, qui attendait que la deadline pour qu'une équipe le "réclame" soit passée pour lui proposer un contrat. Sauf que Sam Hinkie, le GM des Sixers, est venu jouer les trolls et a placé une enchère sur l'intérieur de 23 ans. Alors qu'il pensait lui aussi se diriger vers Big Apple et avait publiquement fait part de sa satisfaction, Robinson a eu la désagréable surprise d'apprendre qu'il était obligé de rejoindre la Pennsylvanie, la priorité allant à l'équipe qui avait formulé une offre pour ses services dans le temps imparti.
Si Hinkie a expliqué qu'il voulait tester Thomas Robinson afin de voir s'il pouvait faire partie des plans à long terme de la franchise, son objectif réel ne fait aucun doute. Engager le joueur drafté en 5e position par Sacramento en 2012 permet à Philadelphie d'atteindre le seul minimum de masse salariale requis pour une franchise NBA. Une manoeuvre qui évite aux Sixers de devoir répartir la différence entre la somme minimum requise et leur masse salariale réelle entre tous les joueurs de l'effectif comme le règlement les y aurait obligé...
Le début de carrière de Thomas Robinson est décidément incompréhensible, lui qui avait suscité beaucoup d'espoir lorsqu'il évoluait chez les Jayhawks en NCAA.
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