L’absence de LeBron James ? Pas une excuse pour Cleveland

Les Cleveland Cavaliers s'accordent sur un point : L'absence de LeBron James ne suffira ps à justifier les mauvais résultats actuels de la franchise.

Une question nous a occupé l'esprit pendant une bonne partie de la rencontre entre les Cleveland Cavaliers et les Dallas Mavericks : comment a-t-on pu penser que cette équipe des Cavs était en mesure de décrocher un titre NBA ou bien même comment a-t-on pu la considérer comme l'une des favorites pour le sacre ? Nous serions nous trompés ? Alors, certes, l'absence de LeBron James laisse un vide béant au sein du groupe et cela se ressent sur le parquet. Mais même, les Cavaliers semblaient si loin des Dallas Mavericks, contenders propulsés au rang de nouveaux prétendants depuis l'arrivée de Rajon Rondo. L'équipe de David Blatt est fade, terriblement fade. Le banc est encore plus faible que ce que l'on pensait et la formation de l'Ohio a de sérieuses lacunes. Elle a encore du temps devant elle mais elle inquiète.
"On perd beaucoup sans LeBron mais ce n'est pas une excuse. C'est dur. On doit tous élever notre niveau de jeu. Ce n'est pas seulement LeBron, Kyrie ou moi. On doit tous progresser", admet Kevin Love à la presse locale.
Le "Big Three" n'est pas étincelant mais les performances des trois superstars des Cleveland Cavaliers sont assez solides. Kyrie Irving s'est montré à son aise depuis le début de la saison et ses coéquipiers ont souffert... en défense (et oui !) en son absence. Ils devront encore faire sans lui lors des prochains jours (Irving est blessé au dos). James n'est plus aussi monstrueux que par le passé mais il reste le meilleur joueur du monde, d'autant plus qu'il était visiblement gêné par plusieurs pépins physiques. Kevin Love a connu des difficultés d'adaptation mais il a élevé son niveau de jeu depuis quelques jours et il a cumulé 30 pts et 10 rbds hier soir. Les trois têtes d'affiche répondent donc plus ou moins aux attentes placées en elles. En revanche, derrière, c'est le néant.
"On ne protège pas le cercle, on ne revient pas en défense. On perd beaucoup de ballons (...)", résume Love.
L'intérieur All-Star n'a pas non plus manqué une occasion de rappeler la profondeur de banc des Mavericks. La faiblesse du deuxième cinq est l'un des gros points noirs des Cleveland Cavaliers. Shawn Marion est usé (oh mon dieu qu'il est usé...) et les défenses adverses ne prennent même plus la peine d'envoyer un joueur sur lui à moins qu'il soit à moins de trois mètres du cercle. Lou Amundson, Joe Harris et A.J. Price sont des journeymen mais ils disposent d'un "vrai" temps de jeu à Cleveland... Dion Waiters peine à trouver son rythme. Bref, c'est clairement insuffisant. Les Cleveland Cavaliers ont encore du chemin à parcourir, avec ou sans LeBron.