Les Los Angeles Lakers n'avaient pas le droit à l'erreur. Battus par les Minnesota Timberwolves (95-117) lors du Game 1, les Angelenos devaient absolument égaliser avant deux matches à l'extérieur. Et les troupes de JJ Redick l'ont bel et bien emporté (94-85) au Game 2.
Presque surpris par l'intensité physique imposée par les Wolves pour lancer cette série, les Californiens ont cette fois-ci montré les crocs. Pour répondre au défi physique de Minnesota, les Lakers se sont mis au niveau.
Un engagement total qui a permis à la défense de Los Angeles d'étouffer l'attaque de Minnesota. Une réponse physique, mais aussi mentale.
Des Lakers (enfin) engagés
Et cette différence, dans l'état d'esprit des Lakers, s'est ressentie dès le début de la partie. Avec le couteau entre les dents, Luka Doncic et ses partenaires tenaient à envoyer un message dès les premières minutes. Le résultat ? Les Californiens ont pris le large (34-15) et ont capitalisé sur cette avance tout le long de la rencontre.
La clé de ce succès : un véritable mur défensif. Même si Julius Randle (27 points) a trouvé quelques brèches, les autres joueurs des Wolves ont peiné à punir les choix californiens. Anthony Edwards (25 points à 10/22 aux tirs) s'est démené, mais n'a pas toujours été juste.
Surtout, contrairement au Game 1, les Wolves ont été très maladroits : 38% aux tirs (dont 20% à trois points) contre 51,2% (dont 50% à trois points). Il s'agit d'ailleurs de l'un des paris de Los Angeles : Minnesota n'aura jamais une telle force de frappe sur l'ensemble d'une série.
"Nous avons joué dur pour 48 minutes. Dès le début, nous avons joué physique et nous devons jouer de cette manière sur l’intégralité d’un match. (...) C’est ce qu’il faut faire. Nous devons jouer de la même manière, avec la même intensité physique. Ça va être dur", a prévenu Luka Doncic.
"Nous avons été physiques, tout comme eux. Encore une fois, nous avons été présents sur le plan physique. Les Playoffs demandent un niveau d’engagement différent. Oui, je pense qu’on peut anticiper ce scénario (une lutte physique, ndlr). Mais nous n’étions pas prêts pour ça au Game 1 donc...
La mentalité, chez les deux équipes, est d’avoir une vraie bataille", a ajouté JJ Redick.
Tous les chiffres le démontrent, les Lakers ont eu un engagement bien supérieur. Les points encaissés (84 contre 117), ceux sur des contres rapides (6 contre 25) ou même les rebonds laissés (34 contre 44). Un joueur a d'ailleurs symbolisé cette dureté retrouvée : Rui Hachimura.
Touché au visage après un contact avec Naz Reid, le Japonais a fait son retour sur les parquets avec un masque. Même gêné par cette protection (il a changé pendant la rencontre), il a tout donné sur le terrain. Avec des actions défensives déterminantes pour maintenir l'écart entre les deux équipes.
"Il a joué comme un guerrier. Il est probablement en train de passer des examens actuellement. Mais il a vraiment fait de bonnes choses. Quand on va analyser les images, on va vraiment se rendre compte de ses actions : il a gêné des actions et dévié des ballons.
Ce sont des choses qui ne se voient pas sur les stats, mais il a été génial", a assuré son coach.
Puis quand ses joueurs n'ont plus la même envie, JJ Redick sait aussi comment rallumer la flamme chez ses soldats...
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"Time out. What the fuck is going on ? Jesus fucking Christ, what the fuck are you guys doing. Come on !"
Au cours du troisième quart-temps, JJ Redick a explosé avec cette phrase qui n'a besoin d'aucune traduction. A ce moment-là, les Lakers, trop amorphes, ont laissé les Wolves revenir à 11 points. Et le coach des Lakers a donc choisi de secouer son monde.
Sa colère s'est prolongée pendant ce fameux temps-mort avec une sérieuse mise au point auprès de ses joueurs. Un message reçu 5/5 : Los Angeles a ensuite répondu en passant un 9-0 pour repousser la menace.
"Aucune frustration, juste du coaching. Je l’ai déjà fait plusieurs fois. Ce n’est pas forcément une chose que j’ai envie de faire. Mais ce soir, il fallait surtout rallumer un bouton : le sentiment d’urgence", a insisté Redick.
"Ce qui compte, c’est la manière dont nous avons répondu. On sait que JJ va devenir fou contre nous de temps en temps, il est comme ça (rires). Nous devons écouter le message et pas nous concentrer sur comment il est délivré", a commenté LeBron James.
En gardant cette mentalité, les Lakers ont les atouts pour franchir l'obstacle Minnesota. Par contre, il s'agit du minimum requis. Le plus intéressant ? Avec cet état d'esprit, cette équipe peut voir bien plus loin dans cette campagne.
Car lors de cette victoire, Los Angeles n'a pas brillé sur le plan offensif. Luka Doncic (31 points, 12 rebonds et 9 passes décisives) et LeBron James (21 points, 11 rebonds, 7 passes décisives) ont mené la charge. Mais Austin Reaves (16 points à 7/14 aux tirs) peut faire mieux. Tout comme l'ensemble des Lakers d'ailleurs (45,3% aux tirs, 20,7% à trois points).
Les Angelenos ont montré ce qu’ils sont capables de faire quand l’urgence devient moteur. Et si cette intensité devient une norme et non une exception, cette série pourrait bien basculer en leur faveur et ouvrir la voie à des ambitions plus grandes...
JJ Redick cussing out everyone: "Time out. What the fuck is going on. Time out. Jesus fucking Christ, the fuck are you guys doing. Come on!" (almost sounds like Ant is going "yeah JJ yeah, in the background" — via TNT OT)
Thanks to the Redditor u/sewsgup for the video:… pic.twitter.com/KsLlmlld48
— MrBuckBuck (@MrBuckBuckNBA) April 23, 2025
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