"Il y a du trash talk tout le temps en NBA. Je suis un peu surpris que certains le prennent personnellement... C’est une ligue d’hommes. J’ai entendu beaucoup de mauvaises choses sur le terrain mais on est tous des compétiteurs. Le trash talk fait partie du jeu, surtout à ce niveau. Les gens ont des sentiments et ils peuvent se sentir blessés si on les insulte. Je suppose qu’il a tout simplement été blessé... On a tous été insultés sur le terrain un jour mais certains réagissent différemment. Personnellement, j’essaie juste de l’ignorer ou de m’en servir comme motivation".Juste après avoir tweeté un émoticône avec un biberon, Marreese Speights, pas le genre à s'émouvoir pour un rien, a enfoncé le clou.
"J'avais beaucoup de respect pour LeBron et ce qu'il a accompli depuis le lycée. Mais faire un truc comme ça pour suspendre un gars ? C'est un manque de respect".
Il a brisé la règle du trashtalk
Traduction condensée et un poil exagérée de ces deux sorties : LeBron est trop émotif et ne mérite plus le respect. C'est en tout cas sur ce terrain là que sont allés Thompson et Speights pour discréditer celui qui reste théoriquement le seul à pouvoir les priver d'un back-to-back. On l'a bien senti durant son passage devant les journalistes, James a été tenté de foncer tête baissée dans le piège tendu par les Warriors en dégoupillant verbalement. "C'est très difficile de rester classe et de sortir la tête haute de ces situations-là... Ça fait 13 ans que je le fais et je vais m'en tenir à ça", a finalement déclaré un LeBron rigolard mais un peu à cran... Là où LeBron James a péché, plus qu'en escaladant Draymond Green ou en perdant son calme ensuite, c'est en brisant l'une des règles implicites du trashtalk. A partir du moment où l'on entre dans ce jeu (et les images prouvent qu'il a répondu à Green), ce qui s'y dit doit rester sur le terrain. En évoquant les insanités qu'auraient proférées son adversaires, LeBron passe un peu pour le fayot qui va se plaindre à la maîtresse. Et avec ce comportement, viennent immanquablement les critiques sur son bilan en Finales NBA (2 victoires et, bientôt, 5 défaites) et sur la trace qu'il laissera dans l'histoire. Il lui restera bien entendu quelques occasions d'équilibrer ledit bilan, mais les prochaines (et dernières) années de sa carrière risquent de le voir de plus en plus chahuté par l'opposition...#NBAFinals #Dubnation #ALLin216 Draymomd Green would be a perfect fit on the old Detroit Pistons teams. pic.twitter.com/s3hNc0GWnN
— Jay Williams (@RealJayWilliams) 13 juin 2016
