« Comment peut-elle avoir le sentiment que le pays la soutient ? Moi je me demanderai même si j’aurais envie de revenir aux Etats-Unis. »Une phrase courte mais qui exprime la lassitude du quadruple MVP à propos des négociations qui s’éternisent. Il tenait tout de même à s’assurer que ses mots ne soient pas mal interprétés en s’expliquant au travers d’un tweet.
« Je ne cherchais pas à m’en prendre à notre merveilleux pays. J’exprimais simplement ce qu’elle pouvait sans doute ressentir en étant enfermée pendant plus de trois mois. »Le gouvernement US a qualifié sa détention « d’injuste » et mène des pourparlers avec leurs homologues russes. Mais le contexte géopolitique est évidemment très tendu. La Russie tient là une potentielle monnaie d’échange, sachant que Brittney Griner risque jusqu’à dix ans de prison. Le président Joe Biden a été « accusé » d’avoir tardé à réagir dans son incarcération. Des critiques qui vont dans le même sens que celles de LeBron James. La famille de la joueuse vient d’embaucher Bill Richardson, négociateur célèbre qui va désormais essayer de régler cette affaire sans passer par les voies gouvernementales. Toujours détenue en Russie, Brittney Griner lance un cri du cœur au président américain
