Les Pacers sont-ils trop bien partis ? Pourquoi Indiana devrait envisager le tanking

Les Indiana Pacers restent accrochés malgré les absences, mais cette bonne passe pourrait devenir un piège. Et si la solution passait par le tanking ?

Les Pacers sont-ils trop bien partis ? Pourquoi Indiana devrait envisager le tanking

Quatrième victoire en six matchs, un collectif qui répond malgré les blessures, et une culture de jeu toujours bien en place : sur le papier, les Indiana Pacers vont mieux. Mais dans le CQFR, nos journalistes posent une question qui fâche : cette équipe n’est-elle pas en train de gagner… trop de matches pour son propre avenir ?

Une équipe qui tient encore debout

Face aux Kings, les Pacers ont rappelé qu’ils restent une formation sérieuse, même décimée. Indiana s’est imposé 116-105 avec un trio majeur très solide :

  • Andrew Nembhard à 28 points et 12 passes,
  • Pascal Siakam à 23 points,
  • Bennedict Mathurin à 25 unités.

Le tout sans leur franchise player Tyrese Haliburton, ni Myles Turner, parti depuis.

« Tu vois quand même que, s’ils arrivent à remplir leur effectif avec des joueurs, c’est une équipe bien coachée, qui fonctionne bien, qui reste une bonne équipe », rappelle Théo dans le CQFR.

L’ADN de la saison dernière - celui qui les avait menés jusqu’en finales - est toujours là : du rythme, de la création sur les postes extérieurs, et un staff qui sait faire tourner ce qu’il lui reste de rotation.

Problème : ce niveau-là suffit pour gagner régulièrement… mais pas pour rejouer le titre.

La saison à 30 victoires qui ne sert à rien

C’est là que le débat bascule. Indiana vient de prendre un peu d’air avec cette série de 4 victoires en 6 matches, mais le plafond semble très clair.

« Les Pacers sont partis à ce rythme-là pour faire une saison à 30 victoires qui ne sert absolument à rien », résume Antoine. Une campagne du type 31-51, trop bonne pour plonger au fond de la Conférence Est, trop faible pour viser autre chose que le play-in… au mieux.

Dans ce scénario, les Pacers se retrouvent à drafter en 7, 8 ou 9. « Tu pioches en 7, 8, 9, ce n’est pas pareil que d’aller chercher un talent dans le top 5 », insiste encore Antoine. Surtout dans une cuvée annoncée très dense, où plusieurs profils de haut de tableau peuvent changer le destin d’une franchise.

Résultat : l’équipe reste coincée entre deux timelines :

  • une base compétitive, mais amputée de son meilleur joueur,
  • et un futur qui ne s’enrichit pas assez en talent élite pour espérer revenir en finale à moyen terme.

Pourquoi le tanking aurait (vraiment) du sens à Indiana

Pour nos journalistes, la logique sportive pousse presque naturellement vers une conclusion : Indiana aurait plus à gagner en se repositionnant franchement vers le bas.

« Je ne vois pas l’intérêt de gagner autant de matches cette saison vu la direction que ça prend. Autant jouer la carte tanking, essayer de récupérer un haut choix de draft et se dire : de toute façon, on repart l’an prochain avec Haliburton », explique Théo.

L’idée n’est pas de tout raser : l’infrastructure est solide, le coach a fait ses preuves, et le vestiaire compte des vétérans sérieux. Mais un pick top 5 pourrait servir à deux choses :

  • soit ajouter directement un jeune talent majeur au noyau Haliburton-Siakam-Mathurin,
  • soit devenir un asset très fort pour aller chercher une autre star via un trade, en assumant enfin un vrai « all-in » sur la fenêtre de Haliburton.

Dans tous les cas, rester dans le ventre mou paraît être le pire scénario : trop fort pour reconstruire, trop faible pour rejouer le titre.

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Oui ça aurait du sens, mais à part inventer des blessures diplomatiques à tous tes joueurs majeurs, c'est compliqué. T'as des équipes qui sont construites pour tanker, eux ils jouent avec Siakam, Nemhbard, Mathurin, forcément tu vas gagner des matchs
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