L’inquiétude monte à Philly avec « la chance » comme cache-misère

Après avoir encore dilapidé une avance significative dans le dernier quart-temps, les Sixers ont eu droit à un petit coup de pouce des Spurs pour l'emporter

L’inquiétude monte à Philly avec « la chance » comme cache-misère
"Je pense que ça pue". Cette phrase de Brett Brown sur la faculté de son équipe à finir le match en dit long sur la pensée du technicien. Il y a deux jours, les Sixers se sont brûlés les ailes lors de l'ultime période. 46 points encaissés face aux Pacers d'un bouillant TJ Warren et une défaite à la clé. La nuit dernière, le même scénario a failli se répéter. Mais avec une avance significative. En effet, les Sixers ont compté jusqu'à 13 points d'avance en fin de troisième quart-temps sur des Spurs appliqués mais à la peine en défense. C'était sans compter sur ce relâchement coupable des joueurs de Pennsylvanie. Comme samedi, Philly a pris l'eau dans les douze dernières minutes en prenant 43 points. Ils auraient même, sans une grossière erreur des Texans, dû une nouvelle fois s'incliner.
"Je pense que ce n'est pas quelque chose en quoi nous croyons et sur laquelle nous parlons" Nous avons eu beaucoup de chance de gagner", lâche Brown. "Sur les deux quatrième quart-temps, on prend 46 et 43 points. Ça ne permet pas de réaliser des choses importantes. C'est quelque chose que nous devons changer immédiatement. C'est à notre portée. Il faut admettre qu'on ne peut pas se permettre de choisir. Les deux derniers matches, nous n'avons pas fait ça. Je donne du crédit à Indiana et San Antonio. Ce n'est pas comme ça que l'on va réussir. Ce n'est pas ce que nous sommes et on doit régler ça. Et nous allons le faire."
S'il évoque la chance, c'est que les Spurs ont totalement fait l'impasse sur Shake Milton, auteur du panier à trois points décisif. De la remise en jeu jusqu'au tir, le néo meneur titulaire a été laissé totalement libre. Une belle réponse pour celui avait échangé quelques mots avec Joel Embiid il y a 48 heures. Reste que les Sixers n'inspirent toujours pas à la sérénité. Et que Ben Simmons, loin de son niveau la nuit dernière, et ses partenaires doivent rapidement tirer la sonnette d'alarme. Sous peine d'une élimination prématurée dans quelques semaines. Les Sixers s'en sortent in-extremis face aux Spurs