Dans la série de playoffs qui les oppose, Los Angeles a tiré deux fois plus de lancers francs (103) que Golden State (51). Le coach des Warriors Steve Kerr, frustré par cette différence, s’en est donc pris aux méthodes de ses adversaires mardi, pointant du doigt leur « roublardise » et leur « flopping ». Des commentaires qui ne font logiquement pas l’unanimité chez les Lakers.
« Nous ne travaillons pas le flopping », a nié LeBron James en conférence de presse ce jeudi, après la défaite des siens au Game 5 (121-106). « Notre jeu consiste à attaquer le panier. Le contact ne nous dérange pas, on aime ça et on ne le fuit pas. Nous ne sommes pas une équipe qui cherche des occasions de flopper. Ce n’est tout simplement pas notre style. »
CQFR : Les Warriors et les Knicks restent en vie, Brunson MVP de la nuit
La provocation de fautes fait partie intégrante de la panoplie de l’attaquant moderne. C’est peut-être aussi le cas du flopping, mais Darvin Ham n’a pas l’impression que ses joueurs simulent quoi que ce soit. Les Lakers sont l’une des équipes qui prennent le moins de tirs extérieurs et leur coach estime que leur nombre de lancers francs ne reflète que la dureté de leur jeu.
« Nous jouons un basket physique. Nous n’apprenons pas à simuler des fautes », s'est défendu le technicien. « Vous voyez Bron, il a 1000 égratignures sur le bras. Pareil avec Anthony Davis, pareil avec Austin Reaves, pareil avec Lonnie walker IV. […] Nous allons juste jouer de la manière dont nous jouons, ce basket physique et puissant. »
Anthony Davis quitte le terrain en fauteuil roulant, plus de peur que de mal ?